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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

La guerre dans l’espace, une réalité ???

12 Octobre 2019 , Rédigé par Droopy Publié dans #divers

Pour éviter les délires, on va ne parler que d’une bonne grosse bagarre entre humains. On ne parle pas d’ET, de Klingons et autres envahisseurs martiens.

La guerre dans l’espace est elle possible ? Après tout les USA de Trump et notre bonne vielle France ont créé des commandements militaires spatiaux. Il est donc probable que d’autres pays suivent comme la Chine, l’Inde, le Japon ou la Russie. Après tout, ces pays ont déjà un accès propre à l’espace avec leurs propres lanceurs nationaux. L’Inde en particulier a détruit un satellite, l’un des siens, avec un missile. Si la nouvelle a été fièrement annoncée par Mr Morendra Modi, le premier ministre indien, cela a provoqué une levée de bouclier de l’ensemble des pays ayant des satellites en orbite. Tout satellite détruit génère des débris. Mais avec leur vitesse, qui n’est pas freinée par des frottements atmosphériques, ces débris peuvent détruire d’autres satellites qui vont générer encore plus de débris … etc etc …

Si durant la guerre froide de nombreux projets de satellites tueurs et de missiles ont été mis au point par les USA et l’URSS, ce type d’armement est maintenant abandonné… officiellement du moins. Le risque de bloquer totalement l’accès à l’espace est réel et pris très au sérieux.

De la même façon, les lasers sont maintenant produits … pour détruire des drones, des avions … ou les senseurs des satellites. Là, on ne détruit pas le satellite, mais on le rend inutile. Car la guerre dans l’espace n’est plus affaire de destruction, mais de guerre électronique et informatique. Et là, la France est plutôt déjà très bien armée. Elle a une bonne industrie électronique (Thales…), dispose de radars puissants et d’une production de laser à très forte puissance qui sont utilisés pour la simulation nucléaire. De même, grace à MDBA et à l’institut Saint Louis, elle dispose des données des lasers militaires européens qui sont à l’étude.

Actuellement on oublie les chasseurs de Star Wars et les cuirassés de W40K. On est dans une guerre électronique qui a commencé il y a 75 ans lors de la seconde guerre mondiale.

Dès le début de la seconde guerre mondiale, la Grande-Bretagne et l’Allemagne vont se livrer une guerre électronique de très haute intensité. Échangeant technologie contre des tanks, les USA vont s’équiper et acquérir les compétences qui vont leur permettre de devenir « les roi des ondes » lors de la guerre froide.

La guerre spatiale débute avec le V2 lors de la seconde guerre mondiale. Ce missile stratégique redoutable va permettre l’accès à l’espace de l’URSS et des USA. La France bricolera toute seule (mais à partir de données allemandes) ses propres lanceurs (Véronique…) et permettra à l’UE de devenir une puissance spatiale reconnue. Mais ce sont les USA qui vont donner à la guerre spatiale leur visage actuel. L’espace permet aux armées de mener des reconnaissances, de l’espionnage. Il permet aussi la coordination de vastes armées grâce aux communications et à géolocalisation. L’espace est devenu aussi indispensable aux armées modernes que les vivres et les munitions. Il faut donc pouvoir utiliser ses satellites et gêner les satellites adverses. Pour cela on va utiliser la guerre électronique du côté occidental et russe et la récente guerre informatique qui est actuellement utilisée par la Chine et les USA.

Le combat spatial actuel, qui est déjà en cours, est paradoxalement un combat mené depuis la terre ferme et pour la terre ferme. Depuis le traité de 1967, il est interdit de déployer des armes de destruction massive depuis l’espace. Traité qui a été respecté à la lettre… car les missiles balistiques basés à terre et surtout sur sous marins lance-missile sont très efficaces et surtout beaucoup moins cher et finalement plus efficace que toute arme basée dans l’espace.

La guerre spatiale est donc non seulement une réalité, mais elle a déjà cours. Ce qui en relance l’intérêt est lié à l’apparition des missiles hypersoniques. Ces derniers, à la différence des missiles balistiques peuvent changer de trajectoire tout en maintenant une vitesse importante (6 000 km/h). Pour pouvoir les intercepter, il faut les détecter et suivre leur trajectoire en temps réel. Les avions-radar (Awacs) en sont incapables, mais les satellites, si. C’est pourquoi le spatial revient sur le devant de la scène.

A savoir: le programme V-Max est le programme de planeurs supersoniques manoeuvrants français. Il permettra à un démonstrateur national de voler en 2021. Ce programme va permettre à la France de rester une puissance militaire nucléaire de premier plan, car si dans le spatial, le bouclier, nous ne sommes pas en retard, nous avons été dépassé pour ces missiles hypersoniques qui représentent le bouclier.

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