Une nouvelle dans l’univers de W40K : Le grot Chap 14 - Assaut
Chap 14 - Assaut
Le Techmarine termine enfin le dernier contrôle des robots de combat qu’ils ont sélectionné. Caylus va devoir se battre sans soutien supplémentaire. Ils ne sont pas assez nombre. Le Techmarine avait juste suffisamment d’hommes et d’engins de combat pour protéger la base. Un bref affichage tactique lui permet de récapituler des données qu’il connait par cœur. Le Techmarine prend ensuite contact avec le « grot ». Ce dernier lui confirme que les chasseurs seront bientôt prêts. Le jeune homme est fatigué, épuisé, cela se ressent au son de sa voie. Cela est aussi un sujet de préoccupation pour le Techmarine. Ce jeune homme allait mourir. Son organisme était incapable de soutenir les besoins physiologiques supplémentaires du à l’implant de l’Adeptus Méchanicus. Le Techmarine s’était attaché à lui. Mais là aussi il est impuissant. Riessman approche avec ses subordonnés. L’heure de la bataille sonnait. D’autres hommes allaient mourir aujourd’hui. Malheureusement.
Le Janus assurait un contrôle opérationnel de toutes les forces. Les chasseurs déjà largués, qui n’avaient plus le temps d’être réarmés s’étaient regroupé pour former une réserve rapide, mais malheureusement trop légère autour de lui. La flotte essayait de s’organiser de manière optimale autour des trois croiseurs. Leur seul atout était leur puissance de feu. Une puissance de feu qui devait surprendre les orks. Seul le Janus utilisait ses senseurs actifs et ses brouilleurs. Seul, le Janus avait du être repéré par les orks. Les trois croiseurs restaient silencieux. Braquant leur armement en fonction des données transmises par le Janus.
Dans le même temps, les orks cherchaient également à se positionner pour attaquer la flotte. Malgré leur taille, les vaisseaux qu’ils avaient récupéré n’étaient pas aussi puissant que les kroiseurs orks habituels. Ils leur failliraient trouver une faille dans le dispositif entre le croiseur qu’ils croyaient avoir repéré et les torpilleurs et frégates arcadiennes. Tout cela donnait l’impression d’un gigantesque balai en trois dimensions. Mais le premier faut pas serait mortel.
L’amiral ne cessait de penser aux trois vaisseaux ork resté en orbite autour de Gallipoli. Lorsque ceux ci attaqueraient, sa flotte serait submergée par le nombre. Elle ne pourrait même pas fuir et risquait d’être détruite. Un de ses officiers signale soudain que le bossu prend une nouvelle trajectoire. Forbin jure. Malgré son rang, ses jurons font rougir les plus jeunes de ses officiers. Lagardère n’en faisait qu’à sa tête ! Cet officier avait de nombreux problèmes avec la discipline. L’amiral se reprend. Lagardère avait surtout des intuitions brillantes. Il espéra qu’il en était de même encore une fois...
Un tir d’obusier finit par faire voler en éclat l’étrangement du tunnel. Mais, avant que Gurtzzz soit prévenu et puisse donner l’ordre d’attaquer, les space marines contre attaquent. Quelques space marines courent à côté du véhicule, d’autres sautent dessus. Les premiers prennent position autour de l’engin, et saturent de tir la zone du tunnel à l’arrière du véhicule. Pris par surprise, les orks sont incapable de réagir. Pire, ils doivent reculer devant une telle puissance de feu. Caylus force les écoutilles du compartiment du véhicule. Puis il jette plusieurs grenades. En même temps, d’autres placent des charges explosives autour du véhicule volé. L’explosion des grenades à l’intérieur provoque une onde de choc qui tue l’équipage. Les space marines se replient juste après. Sous le tir des orks qui réagissent et contre attaque. Caylus est touché alors qu’il saute du véhicule. Porté par l’un de ses hommes, il est touché une seconde fois alors qu’ils franchissaient la dernière porte. Les charges explosives sont activées. Elles détruisent le véhicule volé. Le tunnel, fragilisé par les tirs orks, s’effondra sur lui. Toute possibilité d’attaque de la part des ork est bloquée tant que subsistera l’épave dans le tunnel. Caylus est immobile, le guerrier qui le portait le pose délicatement sur le sol. L’arrière de la tête a été touché. Si le casque du sergent space marine avait détourné une première balle ork, il n’avait pus empêcher une autre de passer au travers et de détruire l’arrière du crane du sergent. Bien que l’organisme génétiquement amélioré du guerrier refusait encore de l’admettre ; Caylus était mort. Le space marine qui tenait le corps de Caylus se redresse, silencieux, et compte les survivants. Il ne restait plus que quatre space marines vivants sur les douze présents au début du combat. Tous sont blessés. Le guerrier donne l’ordre de fermer et de verrouiller la dernière porte blindée. Puis, chacun rassemble les dépouilles de ces frères d’armes. Certains pourront, peut être, reprendre le combat dans un dreadnought. Les dépouilles déposées dans le transport de troupe, les derniers space marines arcadiens quittent l’entrée au tunnel. Ils se replient sur la dernière position défensive autour du pont. Ils ont rempli leur mission.
Boumboumek est particulièrement fier d’annoncer à Fork que le chantier sur les kroiseurs est achevé. Ils peuvent partir et renforcer la flotte. Fork regarde son mékano, fronçant ses imposants sourcils. Boumboumek admet bien qu’il y aura bien des réglages à effectuer en cours de route, mais rien d’important. Boumboumek n’est pas différent des autres mékano. Et Fork se demande jusqu’à quel point les kroiseurs sont prêt au combat. Même si le mékano dit la vérité. Les équipages des kroiseurs n’ont pas eu le temps de s’entrainer. Avec ces équipages, les kroiseurs ne sont pas réellement opérationnels. Fork se détend. La flotte à une large supériorité numérique. Les kroiseurs ne sont pas indispensables. Mais, Gurtzzz se couvrait de gloire au sol. Il lui fallait lui aussi une victoire pour continuer à contrôler les orks. Allez à la baston avec ses propres kroiseurs finirait de faire de lui le Big boss. Un message est alors reçu par la passerelle. La flotte ork est suffisamment proche de la flotte ennemie pour savoir de quoi elle est composée. Avec un juron ! Fork constate que ce renfort tombe à pic. Trois kroiseurs !!! Des gros bestiaux !!! Cette fois, il n’y a pas de question à se poser. Fork donne l’ordre de lancer les kroiseurs à l’attaque.
Gurtzzz hurle et trépigne de rage. Les marines boyz lui échappent encore. Fou de rage, il ne remarqua pas les explosions et le tremblement qui secouait la falaise derrière la plaine où sont disposé ses troupes. Une large ouverture s’était faite dans le sol. De ce passage fuse de nombreux appareils de combat. Ils foncent vers le ciel. Gurtzzz se calme enfin et examine ce qui se passe.
« un, deux, beaucoup ... » un ork à ses côtés compte les chasseurs qui décollent. Gurtzzz, lui, remarque que de l’ouverture émerge non seulement des zavions, mais aussi des véhicules et des robots de combat. Juste ce qu’il lui faut !!! Sans prendre le temps de prendre la mesure de ce nouvel adversaire, il donne l’ordre de charger
« WAAAAAGGGGHHHHHH !!!! »
L’Indomptable capte le premier les émissions de chaleurs sur les kroiseurs produite par leurs propulseurs. Les orks complètent leur flotte en envoyant les derniers kroiseurs en orbite autour de Gallipoli. Paradoxalement, c’est une bonne nouvelle pour les deux vaisseaux de la flotte spéciale. Ils n’y aura personne à affronter dans l’espace orbital pour y accomplir leur sinistre mission. Toutefois, il leur fallait informer la flotte et le Bossu de ce renfort. A peine la transmission achevée. Ils détectent des engins légers provenant de la planète. Des chasseurs. Les équipages des deux vaisseaux activent leurs systèmes de défense rapprochée. Les engins peuvent être des chassa-bomba orks. D’un autre côté... Si Lagardère part attaquer la flotte c’est qu’il attend des renforts. Priant pour la réussite du plan de Lagardère, le commandant de L’indomptable donna l’ordre d’émettre un nouveau message à destination de la flotte et du Bossu.
Dès que Lagardère reçoit les transmissions de ses deux ailiers, il donne l’ordre d’activer la télémétrie. Les pupitres du centre opérationnel qui ont été reconfiguré explosent de joie. Ils s’agit des chasseurs qui sont attendu. Gallipoli a tenu parole ! Lagardère réfléchi et envoi un court message, même pour un message flash, à destination du Janus. Le Bossu, désobéissant aux ordres, se dirigeait vers la bataille.
Les escadres de chasseurs dépassent les trois kroiseurs au moment où ils sortent l’influence gravitationnelle de Gallipoli. Fork et Boumboumek regardent les fins engins de la passerelle alors qu’ils s’éloignent. Ils ne les ont pas détectés avant. Fork râle, contrarié. Si cela avait été des engins humains, ils auraient pu être détruits. Gurtzzz avait donc encore des chassa-bomba !!! Baaahhh ... cela épargnerait d’autant les siens. Boumboumek ne put s’empêcher de faire remarquer
« Pas chassa bomba !!! Autres engins !!! Chassa bomba des zoms ??? »
« Si chassa bomba zoms ; pourquoi pas attaquer nous ??? » Réplique Fork. Le mékano était parfois d’une bêtise...
Pendant que les antiques chasseurs bondissent vers l’espace, Riessman a fait disposer ses escouades de soutien sur les côtés de l’entrée principale de la base. Dotés de missiles anti-aériens, ils visent les kopters orks qui patrouillaient dans le ciel. Surpris par l’envolée des chasseurs, ils n’ont pas eu le temps de se réorganiser. Une vingtaine de missile fuse vers le ciel et détruit une quinzaine d’engin. Pendant ce temps, les transports de troupe gagnent des positions défensives pour couvrir le périmètre autour de la base. A ce moment, les robots de combats, plus lents, émergent à peine de la base.
« Pas mal » se dit l’officier. Dans l’instant qui suit les véhicules de transport actionnent l’armement de leurs tourelles. Les autocanons ont une allonge considérable sur les armes orks. Ils permettent de prendre un avantage certain. Un avantage certain, mais pas déterminant. Malgré les pertes, les orks ne se retranchent pas. Au contraire, ils sont excités par Gurtzzz et chargent. Ce dernier est monté sur le premier truck qu’il a croisé. Chaque ork ressent à ce moment l’excitation de la waaaghh monter en lui. L’assaut est donné. Les tirs d’autocanons se succèdent et creusent des tranchées dans la vague verte. Les escouades de soutiens continuent d’abattre des kopters. En vain. Les orks chargent. Dès que les orks sont à porté. Riesman donne l’ordre aux transports de troupe de se replier. Les véhicules utilisent alors leurs roquettes pour se couvrir. Une vague d’explosions frappe les orks et leur occasionne de lourdes pertes. Les kopters survivant commençaient à contre attaquer. Malgré les tirs de missiles qui les font tomber un à un, ils attaquent les véhicules blindés. Imprécis, la majorité des tirs retournent la terre à côté. Mais certains font mouche. Malgré le blindage des véhicules, un est mis hors de combat. Puis, un autre explose... Le dispositif de défense humain est soumis à une rude pression, il semble vulnérable. La waaaghhh ork profite de ce flottement pour se reformer et lancer l’assaut final.
Riessman enfin donne l’ordre aux robots d’attaquer. Il veut prendre à contre pieds la contre attaque orks. Quatorze robots de combats de 35 tonnes se lancent à l’action. Ils sont dirigés par le Techmarine qui les précède dans son énorme armure. A côté de ces engins, il a l’air d’un nain. Pourtant ce sont les pilotes qui sont rassuré de le savoir ici, avec eux. Leurs obusiers tonnèrent. Les explosions retardent les orks suffisamment pour que les transports de troupe puissent se regrouper juste à l’entrée de la base. Ils pourront ainsi la défendre et soutenir les robots. Riessman compte les véhicules. Il en reste moins de la moitié. Sans attendre d’ordre, les marins de la base apportent déjà des munitions pour les réapprovisionner. Certains amènent d’autres véhicules pour bloquer l’entrée et utiliser les armes de bord. Un kopter s’écrase près de Riesman. Les escouades de soutien font du bon boulot. Mais elles sont trop peu nombreuses. Il leur donne l’ordre de se replier derrière les transports de troupe avant de se faire déborder. Sans opposition, les derniers kopters peuvent soutenir les troupes orks à l’assaut des robots de combats. Riessman sait que les munitions de leurs obusiers court seront bientôt épuisées. Les robots de combats seront à ce moment débordés par les orks et attaqués au corps à corps. Leur destruction ne faisait aucun doute. Certes les pertes orks seraient impressionnantes, mais ils seraient détruits. Puis, les orks se tourneraient alors vers les défenseurs de la base. Riessman est amer. Ils avaient tellement luttés. La waaaghh ork avait presque été saignée à mort. Presque, c’était la différence entre la défaite et la victoire.
L‘amiral Forbin écoute ses subordonnés dans le centre opération du Janus.
« Lagardère est cinglé. Si nous écoutions cet imbécile, nous offririons nos croiseurs à l’attaque des meilleurs éléments orks sans la moindre protection ... » L’amiral réfléchit. Lagardère est cinglé, oui. Mais il est astucieux, malin même. Lancer les trois croiseurs vers Gallipoli tout en maintenant les torpilleurs en retrait parait stupide. Le seul avantage que l’on pouvait y trouver était de rapprocher les croiseurs des orks. Ils feraient alors des appâts superbes et irrésistibles pour les orks. Pour attaquer ces proies, les kroiseurs seraient obliger de modifier leur trajectoire. Une trajectoire qui les mènerait vers le Bossu. Que pouvait faire le bossu contre une demi-douzaine de vaisseaux orks. Ce dernier était déjà en mauvaise posture. Le Janus venait de détecter des engins légers qui se dirigeaient vers lui. Que pouvait faire le Bossu alors que des chassa bomba le poursuivaient...
Fork regarde l’ork inscrire la trajectoire des vaisseaux des zoms sur la carte devant lui. Il est surpris, les trois kroiseurs des zoms foncent vers lui. Les zoms lui offrent leurs meilleurs vaisseaux sans escorte ? C’était stupide. Mais c’était une occasion en or. La marque suivante sur la carte lui indique que la flotte ork va attaquer. Fork soupire. Dommage, il arriverait trop tard ...
La tension au central opération du Bossu est à son comble. Lagardère avait été soulagé lorsque la flotte avait suivit ses demandes. Il fallait absolument que les vaisseaux orks se rapprochent de lui. En fait, il fallait absolument que les vaisseaux capturés par les orks sur Gallipoli se rapprochent des chasseurs.
« Où en sont les réserves de carburant des chasseurs ? » Demanda le commandant du Bossu.
« On a assez de jus pour une dernière accélération, Pacha. Mais c’est limite !!! »
« Navigation, on fonce soutenir l’attaque !!! Tout le monde au poste de combat. On ne fera qu’une seule passe. Je veux que nos identifiants électronique soit à 200%. Je n’ai pas envie de servir de cible à nos propres croiseurs » Hurle, excité Lagardère. Il sait qu’il se répète, mais il est pris par l’excitation.
« Chasseurs à portée des cibles. Cibles sélectionnées et verrouillées. Ils accélèrent » Répond l’officier responsable du poste télémétrie. Les chasseurs de la base de Gallipoli ont été lancé dans l’espace profond sans pilote. Le « grot » avait programmé la première phase de vol. C’étaient des chasseurs à vocation orbitale. Ils avaient sacrifié ainsi la majeure partie de leur carburant pour foncer au-delà, dans l’espace profond. Comme il s’agissait d’un voyage sans retour, le carburant et les réserves d’énergie normalement nécessaires pour atterrir avaient été utilisés pour arriver jusque là. Le Bossu avait assuré leur guidage jusqu’à leur cibles ; les antiques vaisseaux capturés par les orks. Leurs identifiants électroniques originaux étaient encore actifs. Les orks ne ce souciaient pas de tels systèmes. Ils ne les avaient pas enlevé ou stoppés. Le système de guidage des chasseurs, conçu pour repérer ces identifiants afin d’éviter les tirs fratricides, avait facilement verrouillé ces signaux. Sans avoir besoin de pilote, les chasseurs suivent leur nouvelle programmation et, sur les ordres émis par le Bossu se séparent en sept groupes plus ou moins égaux. Ils actionnent leurs propulseurs une dernière fois et ils foncèrent vers la flotte ork. Les orks, croyant qu’ils s’agissaient de chassa bomba envoyé par Fork, ne font pas attention à eux. Ils vont bientôt passer à l’attaque des croiseurs arcadiens. Si ils avaient eu des engins légers, ils auraient peut être pu lancer une reconnaissance ou une interception. Mais les pertes successives avaient signé à mort les flottilles ork de chassa bomba.
Soudain, les chasseurs percutent les vaisseaux orks. Les dommages ne sont pas décisifs. Malgré une certaine masse, ces engins n’ont pas une vitesse suffisante pour pénétrer profondément à l’intérieur de la coque et les détruire d’un seul coup. Toutefois, ces impacts détruisent les systèmes positionnés à l’extérieur de la coque. Senseurs, armement, systèmes de communication et propulseur. Tout est endommagé à des degrés divers. En quelques minutes, les principaux vaisseaux de la flotte ork sont aveugles, sourds, immobiles et désarmés. Les autres engins orks se trouvent sans soutien devant trois croiseurs ainsi qu’une flotte de torpilleurs et de chasseurs.
Le premier à agir est le Bossu. Survenant sur l’arrière des escorteurs orks, il surprend une flotte visiblement choquée. Son lourd canon entre en action détruisant au passage un escorteur ork. Cette dernière perte achève d’anéantir la cohésion de cette flotte. Les escorteurs orks essayent de fuir dans tous les sens. Les torpilles tirées par le reste de la flotte arcadienne transforment alors cette zone en enfer brulant.
L’Indomptable et le Redoutable vont entrer dans la zone d’attraction de Gallipoli. Surveillant chaque endroit, les deux vaisseaux arment leurs munitions atomiques. En l’absence de tout contre ordre, ils ont une mission à accomplir.
Le Techmarine rassemble autour de lui les derniers robots encore en état de combattre. Les obusiers se sont tus depuis longtemps, faute de munition. Les orks vont lancer une dernière charge. Bertin observe les méga-nob en train de se rassembler autour du big boss. Tout autour volent encore quelques kopters. Ils ne sont plus nombreux. Machinalement, le space marine consulte son affichage tactique. Il ne restait plus que six robots en état de combattre. Riessman essayait de défendre l’entrée de la base avec une poignée de véhicules de fantassin. Mais, il avait lui aussi à faire face à une bande de boyz ork encore trop importante. Le space marine note machinalement la montée en température d’un véhicule de forte taille dans la base. Un nouvel icône apparait sur l’affichage tactique ; un radar de tir entre en action.
Riessman allait donner l’ordre de se replier à l’intérieur de la base. Lorsque 8 missiles surgissent de l’intérieur de la base. Ils frappent les derniers kopters. Un grincement mécanique se fait. Le grincement est sourd. Puis un pas se fait entendre, un pas monstrueux. Riessman se retourne pour comprendre ce qui se passe. Il n’était pas le seul. Les orks ont cessé leur attaque. Leurs sens affutés leur signale que quelque chose s’est réveillée au fond de la base. Une nouvelle salve de huit missiles fuse. Frappant autant de véhicules terrestres orks. Disposant d’un meilleur blindage que les fragiles engins volant. Seuls la moitié est mise hors de combat. Un seul véhicule explose. Sortant de l’ombre tel un monstre gigantesque, un robot de combat apparait. Riessman l’identifia instantanément. C’est un des gigantesques robots stockés dans la base. Qui est capable de piloter un monstre pareil ? Une nouvelle salve de missile semble lui répondre. Cette salve est suivie de tirs de lance plasma lourd et d’autocanon. Riessman reporte à plus tard les questions. Il donne à tout le monde de se regrouper et de soutenir le monstrueux engin. Hurlant, ses hommes se remettent en mouvement tout en utilisant leurs dernières munitions.
Le Techmarine suit également l’apparition du robot géant sur son affichage tactique.
« Le grot !!! » Ce foutu gamin a remit en état l’un des titans légers stockés dans la base. L’homme qui était en lui hésite entre remonter les bretelles de ce jeune crétin qui devrait être à l’infirmerie et entre le féliciter pour son initiative. Mais, le space marine continue de surveiller l’affichage tactique. Les orks sont immobiles. Ils observent l’engin. C’est le moment ! Silencieusement, il se met en route, accélérant au risque de perdre l’équilibre. Le Dreadnought avait été conçu autour d’un robot de maintenance industriel. Solide et endurant, ce n’était pas l’engin idéal pour foncer et attaquer au corps à corps. Mais le mouvement passe inaperçu auprès des méga nob et du big boss. Lorsqu’ils réagissent, le space marine est déjà sur eux. Le lourd engin culbute facilement le méga nob qui se dresse entre lui et le Big boss. Gurtzzz tire alors, inutilement. Puis, il fait face. Sa propre force est amplifiée par les vérins hydrauliques de sa méga armure. Malgré la poussée du Dreadnought, il parvient à le stopper. Bloquant les lents bras du robot avec les siens. Gurtzzz éclate de rire. Il avait bloqué seul un dread ! Il va appeler ses nob pour l’aider à démanteler le marine boyz en conserve, lorsqu’il remarqua deux autres bras qui dépasse du marcheur.
« Tricheur !!! » Hurle t’il.
Lorsque le Techmarine a finit d’actionner son servo-harnais, il brandit la tête du big boss dans l’une de ses pinces. Les orks sont terrifiés. Le plus fort d’entre eux vient d’être tué. Sans chef, les orks se mettent à fuir. La peur a changé de camps. Trop épuisés pour les poursuivre, les hommes se contentent de tirer, immobile. Puis, le silence se fait, assourdissant. Au milieu des hommes qui se regroupent, se dresse un gigantesque engin de combat, immobile...
Malgré la distance, la mort de Gurtzzz est ressentie les équipages orks des trois kroiseurs. Après la perte de la flotte ork, c’est un autre coup dur. Chacun s’immobilise. Dans l’attente d’une réaction de Fork. Celui ci est aussi touché que les autres. La flotte est détruite. La planète est perdue. Il ne sait pas quelle décision prendre. La défaite n’appelle qu’une seule sanction chez les orks ; la mort !
Fork, inconsciemment cherche de quel côté viendra la charge.
« Trop balaiz Fork !!! T’est v’nu avec un kroiseur. Tu r’pard avec 3 kroiseurs. T’a kasser tout les nob’ ! Bande à Fork maintenant ! Gork et Mork te guident Fork ! » Le big boss regarde stupidement le petit mékano. Se demandant où il veut en venir. Soudain plusieurs rires secouent la passerelle. Chaque ork accepte la conclusion qui vient d’être énoncée par Boumboumek. Inspiré par Gork, Fork a massacré le précédent big boss. Guidé par Mork, Fork avait écarté les autres nob. Telle une vague inconsciente, cette vérité se répand dans tout le kroiseur. Puis, soutenu par les pouvoir psychiques latents des orks, elle se finit par se répandre dans les autres kroiseurs orks.
« Le zoms tout rozes ! baston pas cool ! On va où ? » Demande encore Boumboumek. Fork donne l’ordre de quitter le système. Ils n’ont plus de raison de rester ici. Fork a gagné. Les zoms ne comptent pas...
Fork considère le petit mékano. Ce petit malin a consolidé son pouvoir et lui a fourni une raison pour partir ailleurs avant que cela tourne mal pour eux. Un petit mékano très très malin. Il faudra qu’il le surveille de près. Ce petit mékano était peut être trop malin pour son propre bien.
Les trois kroiseurs orks achèvent de changer de trajectoire et quittent le système.
Le dernier vaisseau ork venait d’être vaporisé. Les dommages causés aux vaisseaux arcadiens étaient réels, mais légers. Pas un seul n’avait été perdu. Le brouillage consécutif aux explosions, aux radiations et aux divers débris cessa enfin. Le Bossu peut enfin prendre contact avec le Janus.
« Amiral, nous tenons le système. Donnez l’ordre à nos vaisseaux de suspendre le bombardement orbital. Amiral !!! » L’amiral jure. Dans l’excitation de la bataille. Il a oublié cet aspect de l’opération. Il donne immédiatement des ordres. Si les communications utilisant le spectre électromagnétique sont trop lentes, les communications à ondes gravitiques vont à une vitesse extrêmement plus rapide que la vitesse de la lumière. Mais n’est ce pas déjà trop tard ? La liaison est rapidement obtenue.
« Janus à Indomptable et Redoutable, Suspendez le bombardement orbital. Je répète. Suspendez le bombardement orbital ... » Le message se répète en boucle.
« Amiral ? C’est une chance folle !!! Figurez-vous que mes lanceurs sont bloqués depuis que nous sommes en orbite géostationnaire. Et, coïncidence troublante, ceux de l’Indomptable aussi. Ce doit être un défaut technique. Heureusement, Il n’y a plus un seul ork dans le coin. Nous restons en orbite en vous attendant. Bien sur, nous faisons tout pour remédier à ce défaut technique. » Entendant le soupir de soulagement de ses officiers, l’amiral comprend qu’ils ont gagné. Ils ont gagné sur toute la ligne. Malgré cette victoire, il hésite encore entre féliciter les officiers de ces deux navires ou les mettre au cachot pour désobéissance.
Lorsque la flotte arriva dans la zone d’attraction de Gallipoli. L’amiral hésitait encore.