Une nouvelle dans l’univers de W40K : Le grot Conclusion

Une nouvelle dans l’univers de W40K : Le grot

Conclusion

Le jeune homme réussit à ouvrir les yeux. Il a mal, il est épuisé...

Où est-il ? Il avise un homme en blouse bleu pâle. Un toubib sans doute. Il est donc à l’hôpital. Il y a un couple dans cette chambre. Un homme d’âge mur, droit, presque raide, et une jeune femme qui l’observe avec une attention soutenue. Riessman ! Le nom de l’homme lui revient. Ses autres souvenirs aussi lui reviennent. Le « grot », quel nom ridicule il a choisit. Il se rappelle la bataille dans le cockpit du robot de combat géant. Puis... rien ! Normalement, il aurait dû mourir !

« Les moniteurs sur lesquels je me suis branché confirment que tu es conscient gamin ! » Gamin ? Il préférait qu’on l’appelle le « grot » ! Il avisa alors une caméra de surveillance. Il suspecta alors le Techmarine de s’y être connecté pour le surveiller. C’est le seul à l’appeler ainsi. De toute façon, avec son corps massif, le space marine n’aurait pas pus entrer dans la chambre.

« Seigneur guerrier ? ... Je... Je devrais être mort !!! »

« Tu devrais. Riessman a réussi à te récupérer dans le robot alors que tu étais inconscient. Grâce à sa réaction nous avons pu te maintenir en vie dans les installations médicales de la base. Nous avons réussi à te greffer les principaux organes de Caylus. Poumons, cœur... Ces organes de space marines devraient suppléer aux besoins de ton organisme et surtout de ton implant. Tu n’es plus condamné. »

« Caylus ? »

« Il est mort en défendant la base. Tout comme d’autres. La flotte arcadienne à réussi à détruire la majorité de la flotte ork. Grâce à tes chasseurs. Ton idée était brillante. Les orks présents sur la planète ont fuit. »

« Et maintenant ? »

« Maintenant gamin ? Votre monde va devoir apprendre à vivre avec une présence ork permanente. Les orks finissent toujours par réapparaître. On ne peut pas les détruire d’une planète. »

« Et moi ? »

« Toi ? Tu es un héros gamin !!! L’Adeptus Méchanicus ne retirera pas ton implant. Ils acceptent ton existence en dehors du Méchanicus. Ceci dit, ils ont effacé certains fichiers durant ton coma. En fait, je les suspecte de te suivre comme le cobaye d’une expérience inattendue. Tu as donc maintenant toute ta vie devant toi. Une vie presque ordinaire... pour un gamin qui ne l’est pas !!! »

« Et vous seigneur guerrier ? »

« Seigneur guerrier ? Les Arcadiens ont autorisé le détachement de quelques Templiers Arcadien pour soutenir les forces armées de Gallipoli. Ce monde fournira une excellente base de recrutement pour le chapitre. Le Général Riessman va prendre le commandement des forces armées de la planète. Quand à la base que nous avons capturée, ses précieuses bases de données ont été dupliquées depuis longtemps. Une copie a été faite pour l’Adeptus Méchanicus, qui est ravi. Une autre pour Arcadie, qui va en profiter pour améliorer certains équipements. La base est train d’être totalement remise en état. Ses stocks vont servir pour équiper les premières armées de Gallipoli. Les orks ont fuits, mais ils sont encore là ! » Le jeune homme blessé soupire. Ils ont réussi. Il aurait voulu voir le visage du commandant du vaisseau arcadien qui avait pris contact avec lui. Il aurait aussi voulu voir le visage du Magos dont il possédait l’implant. Il aurait voulu voir Caylus dont il possédait maintenant organes...

Au bout d’un certain temps, il avise le visage de Riessman. Celui-ci pouffe de rire en le regardant. Qu’à le commandant Riessman ? Reportant son attention sur la jeune femme présente dans la chambre, il constate qu’elle continue à l’observer avec une attention soutenue. Sans savoir pourquoi, le « grot » se met alors à rougir.

« Gamin, les moniteurs enregistrent une augmentation de ton rythme cardiaque. Ça va ? » Demande le Techmarine par le biais du haut-parleur. Il est inquiet. Riessman finit par éclater de rire.

« Vu la façon dont ma fille te regarde gamin, tu n’imagines même pas les ennuis dans lesquels tu es en train de te fourrer !!! » La jeune fille sursaute, rouge comme une pivoine et fusille du regard l’officier hilare en criant :

« Papa !!! »

Grumpfff étaient en train d’installer un gros fling’ supplémentaire sur son chassa-bomba. Les orks étaient ravis de la baston dont ils venaient de sortir. Ils s’étaient bien amusés. Grumpfff, lui était seulement satisfait de vivre un jour de plus. Bien entendu, il n’était qu’un gretchin. Et comme tout gretchin, il avait faim. Il avait toujours faim. Délaissant des considérations métaphysiques oiseuses, il mit au point un plan pour accéder discrètement à la cambuse. Dans cet univers de fou, la vie était un combat quotidien.