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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Bolt Action : Premières idées sur une campagne amphibie.

8 Décembre 2019 , Rédigé par Droopy Publié dans #Uchronie, #Bolt Action

Il y a quelque temps, une partie de Bolt Action a simulé un assaut amphibie soviétique contre une cote tenue par les Allemands. Partie très amusante (pour le joueur allemand) qui m’a vu activer mes unités une fois que l’adversaire avait activée TOUTES les siennes… sans compter une unité de DCA qui a survécue à plusieurs tirs de canon anti-char à chaque tour… durant toute la partie, alors qu’elle clouait au sol mes unités d’infanterie…

Au-delà de l’aspect malheureusement régulier de ma malchance légendaire aux dés. Cette partie s’est révélée malgré tout très amusante (surtout pour le joueur adverse). Mais l’aspect esthétique était impressionnant. Deux fonds bleu simulaient la mer profonde, de la mer près de la cote. Les bunkers , en plus des décors de village existants, donnaient un panorama exceptionnel. Bref, l’idée était de reproduire cela ... mais en plus gros.

Très vite, une plusieurs idées s’imposent : une partie de taille apocalyptique… comme pour W40K, mais au format Bol Action, et une campagne…

Sauf que contrairement à W40K, Bolt action s’inscrit dans une histoire malheureusement très réelle. Il faut donc jouer avec un minimum de réalisme historique et technique. Utiliser les règles existantes qui s’imposent à tous (Ce qui implique une lecture plus attentive des règles de ma part). Et de jongler avec les figurines existantes… ou de les créer. Bref, si l’on veut rendre cette idée réelle, il va falloir bosser.

Maintenant, dégrossissons un peu tout cela.

Les joueurs du club jouent à la fin de la seconde guerre mondiale : les armées anglaises, US, Française (2DB), Soviétiques et Allemandes. Pour rassembler un maximum d’armée, Il faut un seul théâtre d’opération : l’Allemagne.

Les Allemands tiennent trois fronts en 1944/45, le front Ouest, mais les seuls débarquements sont ceux de Normandie et de Provence. Le passage du Rhin et quelques opérations amphibies « fluviales » ont bien lieu en Hollande… mais on ne peut pas y jouer soviétiques. Or les Soviétiques sont joués par trois joueurs… dont moi !!!

Le front italien est le front de trop pour les anglo-américain et les Allemands. Il est un cul sac pour tout le monde. Même les Italiens sont coincés dans leur pays. Paradoxalement, les armées françaises y tirent leur épingle du jeu. Mais ce théâtre d’opération est secondaire.

Le front Est est énorme. Il regroupe, la Finlande, qui passe finalement dans le camp allié, les Soviétiques et les Allemands. Mais près de la mer Baltique se trouve un objectif fascinant, presque irrésistible pour les alliés : Peenemünde. Là où ont été créées les armes V1 et V2 et là où sont étudiées les nouvelles générations d’armes balistiques nazi. Cet endroit est déjà connu des alliés qui le bombarde dès août 1943. Si le centre de production est transféré à Dora et que les essais ont lieu Pologne, le centre n’est démantelé qu’en 1945 devant l’avancée allemande.

Si les Anglo-saxons sont au courant, les Russes le sont aussi. Mais fin 1944, ils n’ont pas les moyens de capturer cet objectif… alors que les futurs missiles balistiques et les projets orbitaux (Sanger) transforment New York et Moscou en cibles potentielles… impossible à défendre. Dans une réalité alternative, un raid commun entre les principaux alliés est donc possible et non dénué d’une certaine logique. Malgré la méfiance réciproque entre Churchill et Staline, Roosevelt peut jouer les médiateurs et lancer une opération commune contre Peneemünde.

Les Soviétiques utilisent depuis le début de la guerre les équipages de la flotte rouge sans embarquement pour des opérations amphibies limitées. Si ils disposent d’un minimum d’équipement, il leur manque du matériel lourd que produisent en série les USA. Ce dernier peut venir via les convois de Mourmansk avec des troupes anglo-américaines.

En partant de ce point précis, on peut envisager une grande partie intégrée à une campagne avec un historique viable.

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