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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Bolt Action : Premières idées sur une campagne amphibie : Le retrait

22 Janvier 2020 , Rédigé par Droopy Publié dans #Uchronie, #Bolt Action

Si l’offensive est du côté des alliés, les Allemands vont logiquement contre-attaquer. La première contre-attaque va regrouper les forces stationner à proximité du centre de recherche. Les limitations pour ces troupes sont presque les mêmes que pour les forces stationnées au centre. Mais, elles peuvent bénéficier du soutien d’un blindé plus lourd (Pz III ou engins convertis sur châssis de Pz III ou IV) à déterminer.

Les alliés doivent gagner du temps, pour permettre l’accomplissement de la mission : sabotage des installations et embarquement des ingénieurs et savants allemands. Il faut noter que du côté allié, les troupes disponibles pour bloquer la contre-attaque adverse seront limitées par deux choses :

Les munitions utilisées (Par exemple les Panzer-faust sont des munitions à usage unique). Les pertes subies. Les troupes détruites ne peuvent pas être remplacées. Il faudra donc garder des listes précédentes, un état des troupes et véhicules alliés. Tout engin endommagé sera considéré comme suffisamment remis en état de combattre. Il faut noter que plus les alliés gagnent du temps, plus ils peuvent rembarquer de troupes… ce qui doit influencer sur la dernière partie de la campagne. Sur ce point précis, les Allemands peuvent encore faire la différence, au pire arracher une égalité. Si ils contre-attaque suffisamment vigoureusement, ils peuvent limiter les embarquements des savants allemands et limiter les sabotages sur les installations du centre.

Une seconde partie peut jouer sur le rembarquement des troupes alliées. Selon le résultat des parties précédentes, les joueurs alliés devront sacrifier plus ou moins de troupes. Pour ce point précis, la défense initiale allemande sera primordiale : plus de chalands auront été détruits… plus les opérations de rembarquement seront longues. Mais si les pertes ont été lourdes, il y aura moins de troupes à rembarquer… ce qui devrait permettre aux Allemands de détruire encore plus facilement les survivants alliés en fuite. Pour le retrait, la route navale est la même, même si l’action des forces navales allemande est logique… tout comme une attaque des forces navales légères et sous marine soviétiques pour couvrir la retraite. Du point de vue aérien, les opérations alliées sont achevées. Mais si le potentiel aérien alliés est limité, le potentiel allemand est aussi épuisé. Les Allemands ont pleins d’avions, encore un peu de pétrole… mais de moins en moins de pilotes expérimentés. Or la guerre aéronavale est une discipline éprouvante qui nécessite des équipages bien formés et entraînés. Un luxe rare pour la Luftwaffe à cette époque. Il est donc impossible de savoir si les survivants du raids auront les moyens de rentrer sain et sauf… mais cela reste possible, voire probable.

Maintenant tout cela pour quel gain ? A cette époque, les Allemands ne vont pas pouvoir faire évoluer leur technologie militaire. Les engins révolutionnaires que sont les missiles de tout genre (croisière, DCA, Air-Air, Air-surface ont bien été produits en petite série… mais trop rarement utilisés pour être utile ! De manière ironique, les anglo-saxon développent déjà des engins comparables (avions à réaction), voir meilleurs, car l’équipement électronique d’origine anglaise est bien plus abouti. Pour les Soviétiques, c’est par contre une véritable révolution. Les technologies allemandes vont servir à développer tout le matériel de l’armée rouge des années 50 et 60. Mais plus que les missiles anti-aériens SAM 2, ce sont les transferts technologiques (ou pillage selon le point de vue...) dans les industries électroniques (radio…), navales, métallurgiques et chimiques qui vont permettre de hisser l’industrie soviétique au niveau des industries occidentales.

De manière ironique, les V2 améliorés (autonomie améliorée, vol prolongé par le biais de commande aérodynamique, lanceurs à étages...) qui sont à la base de ce scénario ne seront jamais mis au point par les Allemands. Toutefois, leurs travaux théoriques seront à la base de l’exploration spatiale effectuée par les Soviétiques et surtout par les Américains.

 

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