Bolt Action : Premières idées sur une campagne amphibie : Moyens Alliés (2)

Les effectifs que peuvent embarquer un navire de combat est parfois impressionnant. Les évacuations de Dunkerque de Grèce et de Crête sont à cet égard tout simplement stupéfiants. On parle de navires ayant embarqué plusieurs centaines de militaires sans aménagements préalables. Toutefois, il s’agit forcement de fantassin sans équipement et munitions autre que ce qu’il peut porter lui-même. Ce qui est le cas dans le raid envisagé pour cette campagne. De fait, la limitation ne proviendrait pas des capacités du destroyer, mais de la capacité des Chalands.
Pour faire simple, le nombre de fantassin sera limité par celui définit par les règles officielles de la Campagne D-Day pour chaque chaland de débarquement prévu.
L’utilisation d’engin blindés en soutien du raid (quitte à les abandonner) a forcement été évoqué au moins par les Soviétiques. Ces derniers ont théorisé et mis en pratique l’exploitation en profondeur après percement du front. Pour cela, ils ont mis au point des blindés légers, des blindés amphibies et même des blindés-planeurs et même le largage de blindé depuis un avion (sans équipage heureusement). Il paraît donc logique que l’emploi de blindés soit envisagé pour cette mission.
Malheureusement, si l’installation permettant l’embarquement et le débarquement de chaland ne pose pas de soucis technique. Ce type d’installation ne peut pas être utilisé pour des chalands de débarquement avec un blindé mis à l’intérieur. Un blindé avec armes, munitions et carburant pèse au strict minimum 10 tonnes pour les plus légers… Ce qui est tout simplement impossible avec systèmes de manœuvres de l’époque… et même ceux de nos jours. C’est pourquoi on utilise des radiers internes de navires amphibies (type BPH) pour transporter les blindés et les charger sur les chalands.
Si l’on peut envisager à l’extrême limite des jeeps armées, les véhicules blindés ne peuvent pas être chargés dans des chalands surtout avec des installations de ce type.
Par contre, on peut envisager de charger à la place des chalands des blindés amphibies. Si ceux-ci restent dans des limites raisonnables (véhicules blindés et/ou chars légers), on peut charger le destroyer avec un ou deux engins blindés amphibies. Ce serait à la place d’un chaland et de sa capacité d’emport !
Il faut aussi ajouter une autre limitation : la haute mer. Ces engins sont conçus pour franchir des lacs et des rivières. Pas pour affronter la haute mer. Si la houle est trop importante, il est fort probable que les engins … coulent ! Il y aura donc forcement une « zone de danger ». Entre le moment où le destroyer met à la mer le véhicule blindé et celui où il arrive suffisamment proche de la plage pour débarquer en toute sécurité. Même si les commandants de destroyers n’ont pas froid aux yeux et vont prendre des risques pour débarquer les véhicules les plus proches. Même si grâce aux Anglais et à la Royal Navy, les alliés ont une bonne maîtrise de la météo même dans cette zone bien précise, le risque de perdre, le blindé lors de son transfert est loin d’être négligeable.
Pour matérialiser ce risque particulier : je propose de jeter 1D6. Sur « 1 » le blindé à un impondérable qui le retarde (ou le coule). Sur 2+, il arrive à la plage.
Là aussi je propose un tableau pour des « impondérables » pour blindés hautement « submersibles »
Sur 1D6
« 1 » Glouglouglouglou… le blindé à coulé
« 2 et 3 » le blindé n’arrive pas à compenser les courants et le vent et reste sur place. Il faudra refaire un autre test au prochain tour.
« 4, 5 et 6 » » Il débarque sur une autre plage. Le blindé reste en réserve et devra réussir un test de réserve pour rentrer sur la plage au prochain tour.