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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Bolt Action : Premières idées sur une campagne amphibie : Objectif principal : Peenemünde ! (2)

14 Janvier 2020 , Rédigé par Droopy Publié dans #Bolt Action, #Uchronie

Maintenant qu’y a-t-il à Peenemünde ? Que savent les alliés ? Les documents historiques montrent qu’ils savaient tout ou presque. Au nord-ouest se trouve un aéroport. À L’ouest, sur l’embouchure du fleuve, se trouve un petit port desservant cet aérodrome, et juste au sud de ce port se trouve une anse, avec un autre port et l’usine électrique qui alimente toutes les installations du centre de recherche. Ce qui en fait une cible prioritaire.

Au nord-est se trouve le pas de tir pour missile balistique (les V1, V2 et leurs dérivés ). Le long de la côte Est se trouve des installations de test pour les composants de missiles. Plus en retrait de la côté Est, par rapport à ces installations, se trouve la soufflerie. Cette installation est le cœur du centre de recherche. C’est la plus difficile à reproduire et à remettre en état. Toujours sur la côte Est, mais au Sud des centres de test et de la soufflerie se trouve les installations de production. Elles ne sont plus importantes pour les Allemands car la production des armes « V », dont les V2 est délocalisée à Dora. .

Plus au Sud se trouve près de la côte les logements pour ingénieurs et scientifiques et en retrait les logements pour les techniciens et ouvriers. A quatre ou cinq kilomètres se trouve les camps de prisonniers.

Maintenant qu’elles sont les cibles ; L’aéroport, même si il s’agit d’une implantation à destination scientifique. Elle a du personnel militaire et des moyens de défense (DCA, Blindés légers…) non négligeables. Mais surtout, elle a des moyens de transmission qui peuvent donner l’alerte. Cela en fait une cible prioritaire pour un raid de commando. Le but étant de détruire les moyens de communication avant tout.

Le personnel scientifique (ingénieur et scientifique) est la source de toute connaissance. Ils doivent être capturés ou … tués. Il existe une mission prévue dans le livre de règle pour ce genre de mission. Là, elle doit être adaptée avec un débarquement en plus.

Les camps de prisonniers ne constituent pas une cible, surtout pour les Russes. Mais, lorsqu’ils entendront les coups de feu. Ils peuvent se révolter et venir participer aux combats dans l’espoir d’être délivré. Cet élément d’incertitude l’est également pour moi-même. Dois-je inclure une partie supplémentaire narrant la tentative d’évasion des prisonniers ? Si oui, et si ils réussissent, cela peut donner en bonus pour les alliés une section de « résistants » seulement armés d’armes capturés. Mais si la tentative échoue, ce sont les Allemands qui gagnent une section supplémentaire de garde armés… Étant donné la position géographique du camp de prisonnier, ils ne peuvent intervenir que lors de la capture/assassinat du personnel scientifique allemand.

L’usine électrique est l’installation technique la plus importante. Mais pour la détruire, il faut pénétrer à l’intérieur du bâtiment. Le contrôle de cette zone est d’autant plus important, que si une contre-attaque a lieu, elle passera par là.

Les installations techniques (pas de lancement, bâtiment de test…) ont leur importance, mais elles restent secondaires par rapport à la soufflerie. Ayant déjà des zones de débarquement inévitables à assumer alors que les moyens alliés sont limités, il est vraisemblable que les opérations de démolitions passent en second (si elles sont possibles) et que les Allemands au contraire s’y regroupent en attendant des renforts.

Maintenant de quelles forces et de quels moyens de défenses peuvent disposer les Allemands. Il est facile de trouver des informations techniques et scientifiques sur les armes « V » et le centre de recherche, mais c’est plus difficile concernant les défenses effectives de ce centre. Toutefois, il est possible d’avoir des idées directrices probables. Peenemünde est situé en Allemagne. De ce fait, ce ne sont pas des troupes d’occupations, d’alliés ou même de prisonniers soviétiques comme sur certaines fortifications du mur de l’Atlantique. Ce sont soit de très jeunes conscrits qui échappent ainsi au redouté front de l’Est, soit des hommes trop âgés ou des blessés incapables de combattre en première ligne. Une situation logique à cet endroit où la défense repose principalement sur l’aviation et la marine.

Pour les mêmes raisons, les engins de combat sont du matériel périmé ou de seconde main incapable de combattre sur le front. Les engins capturés (français ou russes) sont improbables pour des raisons logistiques (manque de pièces détachés). Par contre, les Pz I, II et les engins convertis à partir de ces châssis doivent être disponibles en quantité suffisante. Les célèbres half-track allemands, mais aussi les engins de reconnaissance, sont également trop précieux pour être gaspillés à « l’arrière » alors que des camions sont disponibles et bien plus utiles dans un centre de recherche.

Par contre, la Flak doit être disponible en nombre. Le centre est réellement important et a déjà été attaqué. Les fortifications « basiques » comme les mines, les barbelés et les tranchées sont indispensables. Elles peuvent être augmentées par les fortifications prévues dans le supplément sur le D-Day de Bolt

La présence de patrouilleurs ou de navires armés allemands est possible et même probable ! Si il va falloir faire des recherches, je propose de se baser sur les navires fluviaux soviétiques (livre d’armée) pour obtenir un navire équivalent. Il sera toujours temps d’adapter cela ensuite.

Action, mais là aussi en nombre limité. De manière paradoxale, historiquement et malgré l’argent investit par les Allemands, Penemunde n’a jamais fait partie des priorités des nazis. C’est l’artillerie de l’armée allemande qui investie dans les programmes de fusées dès les années 1920 car elles n’étaient pas interdites par le traité de Versailles ! Par contre, les nazi vont s’investir dans le sinistre camps de Dora pour produire en série les armes V

Du côté des alliés, les troupes seront des réguliers, voire des vétérans (commando) pour effectuer une opération de ce type. Les Russes comme les anglo-saxons ont une certaine expérience… et une méfiance instinctive de leurs alliés. Surtout entre Anglais et Soviétiques ! Ce qui expliquerait que toutes les opérations soit communes.

Les coups de mains seront l’objet uniquement de troupes débarquées à partir d’embarcations légères motorisées. Des attaques de parachutistes risquerait d’alerter les Allemands inutilement. Mais surtout la distance entre les bases (anglaises ou russes) rend le trajet en planeur ou avion de transport… totalement suicidaire !

Le matériel et l’armement embarqué dépend fortement des capacités d’emports des Destroyers (pour le personnel) et des barges (embarquées sur les destroyers modifiés) pour le matériel. En la matière, le livre de campagne du D-Day donne les capacités exactes des barges.

Les engins embarqués peuvent être des « sherman » (modifiés pour un débarquement ou non ), des engins amphibies… mais en aucun cas des tanks lourds ! Par contre l’artillerie, mis à part des mortiers, est inenvisageable. Lourde, difficile à manipuler, longue à mettre en œuvre et surtout nécessitant trop de place sur les barges de débarquement pour être utile. Les alliés devront faire une croix sur tout soutien d’artillerie.

Le soutien naval reste à débattre. La modification de destroyer en navire d’assaut rapide porte principalement sur le retrait des torpilles et lance-torpille. Mais l’artillerie principale est forcement impactée. Voire transformer pour avoir une meilleure DCA.

Par contre, l’usage de navire rapide de soutien serait logique. Les Soviétiques ont utilisé des navires légers rapides sur les fleuves, les lacs et le long des côtes tout au long de la guerre. Basé sur les navires fluviaux du livre d’armée soviétique, un soutien naval, ravitaillé le long du trajet est tout à fait dans la manière de faire soviétique.

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