Bolt Action : Premières idées sur une campagne amphibie : Organisation de la campagne
De l’étude de l’historique, la campagne s‘organiserait selon le schéma suivant :
Deux parties préparatoires au débarquement. Un raid allié contre un radar (ou un centre de communication) allemand. Si les alliés gagnent leur supériorité navale est totale. Ils bénéficient d’une préparation d’artillerie navale au départ des opérations de débarquement. L’autre partie est aussi un débarquement mais contre une batterie côtière allemande. Si les Allemands gagnent, eux aussi bénéficient d’un tir de soutien de leur artillerie au début de la partie.
Les débarquements se font sur des zones différentes qui sont autant de parties différentes à jouer. Pour toutes ces parties, le temps est primordial. Si les opérations prennent trop de temps, les Allemands pourront organiser une contre-attaque à laquelle les alliés sont incapables de résister.
Débarquement sur l’aéroport de Peenemünde ; L’installation n’est pas indispensable au fonctionnement du centre de recherche. Mais elle concentre les troupes et moyens de défenses allemands. Une victoire alliée permet de dégager des moyens (nombre d’unités alliée survivantes moins le nombre d’unité allemandes) vers les autres zones de débarquement et surtout de gagner du temps pour ces derniers. Dans le cas opposé … ce sera tout simplement le contraire. Les ratio d’unités disponibles pour les parties suivantes seront basées sur le modèle qui vient d’être énoncé. Les unités remises à leur état initial représentent le fait qu’elles intègrent dans leurs rangs, les survivants des unités détruites, les blessés qui ont récupéré, leurs armes et munitions. Les unités « bloquées » par les unitées adverses représentent à la fois les unités qui doivent rester pour couvrir les arrières. Cela représente aussi les unités ayant eu trop de pertes pour rester opérationnelles et dont les valides vont renforcer les autres unités.
Au sud de cette zone se trouve la centrale électrique, installation essentielle au centre de recherche, et aussi les voies de communication vers la ville la plus proche qui est forcément une ville de garnison. Il s’agit donc d’une zone importante. Elle bénéficiera du fait de sa proximité géographique, des renforts de la partie précédente. Si les alliés gagnent, ils détruisent l’installation électrique et gagnent un point de victoire. Sinon, les Allemands peuvent se retrancher dans l’usine pour la défendre et gagnent le point de victoire. Les unités survivantes doivent être enregistrées pour les deux camps.
La dernière opération de débarquement est celle sur les logements des scientifiques et ingénieurs allemands et de leur famille. C’est une mission de capture de prisonnier (livre de règle) avec en plus le débarquement à faire. Si les alliés gagnent, ils capturent (ou tuent) les savants et gagnent un point de victoire. Sinon, les Allemands se replient avec le personnel scientifique dans la soufflerie et gagnent le point de victoire.
En partie optionnelle, la bataille du camp de prisonnier va rajouter un enjeu dramatique supplémentaire. Ce sont les prisonniers du camp qui sont à l’origine des renseignements alliés (Historique). Je doute que ces hommes et ces femmes courageux aient laissé passer l’occasion d’obtenir leur libération. Chaque baraque de prisonnier représente autant d’unité alliées qui vont s’armer en assaillant leurs gardes. Si ils réussissent s’échapper (victoire alliée) ils apportent autant de renfort aux alliés. Dans le cas contraire, ce sont des unités de gardes qui arriveront en renfort des Allemands. Pour moi, c’est une sorte d’hommage à ces personnes courageuses.
Autre partie optionnelle : la soufflerie supersonique. La soufflerie supersonique de Peenemünde est un outil de recherche unique au monde à cette époque. Inaugurée en 1936, c’est la première au monde. Elle constitue un outil sans équivalent au monde. On peut considérer ignorer cet objectif en considérant qu’il sera détruit lors des combats qui ont lieu dans la zone de logement pour le personnel scientifique et technique allemand. Ou au contraire, que les survivants des débarquements (d’où l’utilité de suivre l’évolution des effectifs de part et d’autre.). Les listes auront des limitations, surtout celles des alliées qui doivent choisir si ils prennent des risques pour un point de victoire supplémentaire… au risque de se trouver démunis lors de la contre-attaque allemande et lors du rembarquement. La destruction de la soufflerie donne un point de victoire aux alliés. Mais une victoire allemande implique que les troupes choisies pour cette partie ne peuvent pas participer au combat pour bloquer la contre-attaque allemande. Si il y a des unités survivantes, elles vont directement tenter de rembarquer.
La contre-attaque allemande est inévitable. Les doctrines allemandes sur ce point ne laissent pas planer le moindre doute : Les fortifications subissent le premier choc et tentent de bloquer les débarquements alliés. Elles fournissent les informations nécessaires à une contre-attaque blindée à l’intérieur des terres pour limiter la précision de l’artillerie navale qui soutien tout débarquement allié. Depuis l’opération Husky (Sicile). Les Allemands ont pu se préparer donner des directives claires à tous leurs personnels où qu’ils soient basés. Bien que Penemünde soit basé à l’intérieur des terres, son importance fait qu’il y a forcement une garnison dans la ville la plus proche. Dans cette configuration, ce sont les Allemands qui ont l’offensive et les alliés qui vont devoir jouer avec les fortifications qui existent sur le site. Les alliés ont subi des pertes et devront piocher dans les moyens existants. Les Allemands auront eux une liste à valeur fixe ainsi que des choix de blindés qui restent à déterminer.
Une victoire alliée donne un allez-retour des chalands subsistant pour embarquer troupes et matériels. Une victoire allemande leur permet d’installer à proximité du site leurs mortiers lourds. Ils gagnent un tour d’artillerie au début de tour de la prochaine partie. Un point de victoire allié est détruit par cette attaque.
Rembarquement : les derniers effectifs doivent rentrer sur les destroyers modifiés. Chaque Chaland, survivant, doit en rembarquer un maximum d’unité. Pour les alliés, le raid est achevé. Pour un dirigeant comme Staline, que les troupes survivent ou pas n’a aucune importance. Pour les Allemands, et leur propagande, il est au contraire impératif qu’un maximum d’unité soit détruites. Ainsi, la victoire se calcule selon le nombre d’unité bloquée ou détruites. Peu importe les pertes pour les nazi. Si les Allemands gagnent, ils annulent un point de victoire allié.
Le décompte de la campagne se fera selon le nombre de point de victoire allié. Pour 0 ou 1 seul point de victoire. Les Allemands gagnent la campagne. Pour deux points, il y a égalité entre les deux camps. Pour deux points de victoire, le raid allié est un succès.