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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Bolt Action : Premières idées sur une campagne amphibie. Parties préparatoires au débarquement

6 Janvier 2020 , Rédigé par Droopy Publié dans #Bolt Action, #Uchronie

 

Tout cet historique est-il utile ? Va t’il servir à quelque chose ? Oui, car une opération amphibie est une opération complexe. Dès la seconde guerre mondiale, ce type d’opération implique la coordination des trois armes. Armes qui ont des objectifs divergents, lorsqu’elles ne sont pas tout simplement en concurrence ou en lutte ouverte comme dans l’Allemagne nazi.

Ensuite, une opération doit être planifiée. Il faut tenir compte de la logistique, de la géographie des côtes, mais aussi de leur géologie (Les blindés anglais et canadiens seront bloqués par les plages de Calais… qui vont casser leurs chenilles!). La météo peut faire échouer une opération de débarquement. A plusieurs reprises le débarquement de Normandie sera à la limite d’être annulé à cause de la météo. Puis les tempêtes vont menacer les ports artificiels normands du débarquement. Certains seront même détruits, ce qui mettra en danger les troupes débarquées. Ces points n’apparaissent pas dans une partie de Bolt Action. Mais, ils sont essentiels.

Il faut remarquer que les Allemands installent des systèmes de défense tout le long des côtes qu’ils contrôlent. Il y a des radars, des batteries côtières, des fortifications locales… et dans certaines zones, les voies ferrées locales permettent à des trains blindés d’organiser des patrouilles le long des côtes ou à l’intérieur. La valeur de ces installations n’est pas forcement élevée. L’artillerie côtière est souvent constituée de canons ferrés de la première guerre mondiale, ou d’artillerie navale récupérée sur des épaves. Si elles ne constituent pas une réelle menace pour les navires au large (faible précision, cadence de tir lente…), Leur punch suffit à clouer toute troupe bloquée, même temporairement sur les plages. Or les fortifications côtières sont souvent constituées de casemate de béton surmonté d’une tourelle de char capturé. Leur puissance de feu est limitée (mitrailleuse, canon court de 37mm pour les tourelles françaises…) mais suffit largement à clouer sur place l’infanterie. Qui doit déjà faire face aux mines et aux barbelés.

Quelques parties préparatoires, antérieures au débarquement laissent les enjeux suivants : Tir d’artillerie navale au profit des troupes d’assaut, si les radars allemands sont mis hors de combat. Tir d’artillerie côtière au profit des défenses allemandes si les batteries n’ont pas été détruites avant le débarquement.

On peut aussi ajouter des raids (aéroportés ou dans la profondeur comme ceux des SAS en Afrique du Nord) pour détruire un maximum d’avion dans les aéroports allemands. L’enjeu serait alors de savoir qui disposerait de la supériorité aérienne localement… et du soutien aérien lors du débarquement.

Dans tous les cas. Ces opérations sont forcément limitées localement. Il s’agit d’opérations d’assaut. Elles peuvent être aéroportées, débarquées ou faisant l’objet d’un raid en profondeur. Mais, cela implique des soutiens limités par les contraintes de transport pour les assaillants. Tandis que les défenseurs sont limités à des chars du début de la guerre et des troupes de seconde ligne.

Pour les deux parties, les troupes engagées dans ces escarmouches, ne peuvent pas intervenir en soutien de l’opération principale. Les troupes à l’assaut n’ont pas la capacité de rester sans soutien, elles doivent être évacuées. Quant aux troupes allemandes, elles auront du travail à effectuer ensuite… qui sera autrement plus important pour les défenses allemandes que le soutien de quelques fusils.

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