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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Les robots policiers du Massachusetts ; des robots tueurs ou des robots de surveillance ?

30 Janvier 2020 , Rédigé par Droopy Publié dans #robots, #divers

Les robots sont des objets technologiques très particuliers. Ils renvoient à nos fantasmes les plus terrifiants. Boston Dynamics a prêté à la police du Massachusetts (USA) des robots policiers nommés Spot. Ils ressemblent à des chiens et présentent des capacités jusque-là inhabituelles. Ils permettent une surveillance à distance grâce à des caméras… qui peuvent être couplés à des programmes d’identification informatiques. Ces robots peuvent inspecter des lieux suspects à la place d’agents. Pour cela, ils sont particulièrement agiles et rapides. Ils peuvent même ouvrir des portes. Ce qui pose un soucis à de nombreuses associations dont l’ACLU (Union américaine pour les libertés civiles). Pour cette dernière, Spot et ses semblables ne font qu’accentuer une surveillance de masse déjà particulièrement dense.

Il est un fait que la technologie des robots ne cesse de progresser alors que les loi n’avancent pas au même rythme. Ces robots, ces caméras et les programmes de surveillance internet ne font que renforcer une paranoïa et une méfiance générale de plus en plus importante. Les justifications avancées par les industriels semblent d’autant plus dérisoires que les scandales récents (Dieselgates) montrent que l’intérêt public et le respect des lois semblent loin d’être leur préoccupation majeure.

Mais, plus que l’utilisation des robots policiers pour la surveillance légale (qui ne présente qu’une option supplémentaire par rapport à l’arsenal de caméra connectés et de drones divers). C’est leur utilisation en tant qu’arme qui semble poser un soucis à l’ACLU. Si les robots « Spot » ne sont actuellement pas armés. Ils peuvent l’être. L’association base son raisonnement sur l’utilisation d’un robot de déminage en 2016 à Dallas. Pour neutraliser un tireur embusqué. La police avait équipé un robot d’explosif. Le tireur avait été tué au lieu d’être arrêté.

Pour être honnête, les robots tueurs « kamikaze » me semblent moins dangereux que les autres moyens létaux utilisés par les forces de l’ordre. Surtout pour arrêter un fou. Comme tous les autres moyens létaux de l’arsenal des forces de police d’un état, ils doivent être encadrés par la législation de cet état. Si un robot est capable de tuer, il devient une arme comme les autres. Et dans ce cadre précis, il doit pouvoir être géré par la police et la justice. Il suffit donc de s’y préparer… C’est donc un sujet dont doivent s’emparer les politiques et les juristes, car le risque de dérapage avec des robots « tueurs » est tout aussi important qu’avec des armes « conventionnelles ».

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