Bolt Action : Campagne Peenemunde : Historique (1)

Maintenant que l’on a tout ce qu’il faut, il faut préparer un petit historique pour « justifier » cette campagne. Si je m’inspire de beaucoup de fait réels et de personnages historiques, j’invente. Il me paraît nécessaire de faire le petit avant propos suivant :

Tout ce qui est écrit lors de cet historique de campagne est une fiction !

Les noms sont ceux de personnages historiques, les faits et les technologies sont basées sur des réalités historiques. Mais l’histoire qui suit est une pure invention !!!

18 Août 1943

Hans termine de nettoyer l’allée menant à la soufflerie. Les dégâts de l’attaque de la RAF n’ont pas été très importants. Cela, avec la destruction d’un bombardier anglais, entretien une certaine euphorie dans les rangs allemands. Hans ne la partage pas. Le raid à fait plus de 500 morts parmis les prisonniers… prisonniers dont il devrait faire normalement parti.

Luxembourgeois doté d’un patronyme germanisant, il a du à sa passion pour les fusées et ses compétences techniques d’être placé dans l’équipe de recherche de la soufflerie supersonique du docteur Hermann par Von Braun lui-même. A ce titre, il a lui aussi contribué développement des fusées A3, des A4 qui vont devenir des armes balistiques et des projets A09 et A10… projets qui doivent servir de base à l’exploration de lune.

Projets qui semblent bien irréels. Mais ces projets lui ont sauvé la vie. Bénéficiant d’un régime de faveur, il était dispensé des corvées et logeait à part, avec les techniciens… lorsque la RAF a bombardé par erreur le camp de prisonnier.

Hans sait parfaitement que Peenemunde sert également à la mise au point d’avions fusée de combat et même d’engins-suicide entièrement automatiques équipés de bombes. Hans a tout simplement oublié d’où il venait… Et le regard des prisonniers survivants au raid le lui-rappelle douloureusement…

28 Août 1943

« colonel Wachte, vous ne pouvez pas laisser faire cela. Hans travaille avec nous depuis près de 3 ans. »

« Vous croyez qu’Himmler et ses sbires me laissent le choix ! La SS réquisitionne l’ensemble des techniciens pour produire les A4 à Norhausen. »

« Il va aller à Buchenwald. Vous connaissez la réputation de cet endroit colonel ! »

« Mieux vaut lui que nous ! »...

Hans se retire discrètement, lui aussi à entendu des bruits à propos de Buchenwald… pourtant, ses « amis » allemands lui ont parlé de « Dora », une nouvelle usine dans une région des alpes, pas d’un endroit aussi terrible que Buchenwald… Serrant les dents, il se part sans bruit vers les bureaux de la soufflerie. Rageur, il avise les archives techniques des projets A3, A5 mais surtout A4, A9 et A10 qui sont rangés sur les armoires...

11 Septembre 1943

Le FI 103 A1 RE1, une version expérimentale du FI103, nommée V1 par les services de propagande prend son envol de la base aérienne. Le prototype a été largement modifié pour savoir quelle était l’autonomie maximale de cet engin automatique. Très vite, le Fieseler dévie de sa trajectoire vers la Suède. Une erreur technique dérangeante, mais qui arrive parfois. La télémesure et les radars du camp montre que la portée de l’aéronef est bien supérieure au 300 km espérés...

En même temps, Hans monte dans un camion devant le mener à son nouveau camp. Ce qui va frapper l’équipe de technicien allemand, c’est le sourire ironique que Hans affiche à ce moment...

Fredrik se hâte vers l’avion qui s’est écrasé dans la forêt. A sa grande surprise, l’engin n’a pas d’hélice et après un second coup d’œil, il ne semble pas y avoir d’équipage non plus. « Un avion sans pilote? » intéressé, Fredrik explore l’épave. En ouvrant un panneau à l’avant, il remarque une liasse de documents, cachés entre plusieurs dispositifs électro-mécaniques mystérieux. Comme il le soupçonnait les documents sont allemands. La présence de l’emblème nazi ne laisse aucun doute. Une langue qu’il ne comprend pas. Mais outres les formules chimiques et mathématiques, les schémas montrent des bombes, des schémas techniques et des trajectoires sur des cartes. Si Fredrik ne comprend pas l’allemand, il reconnaît les zones ciblées : L’Oural et les Amériques !

En tant que Suédois, Fredrik est neutre, mais la déportation de son frère, sympathisant communiste, fait qu’il a revanche à prendre sur le principal partenaire économique de son pays. Il rassemble les liasses de documents trouvé et se dirige vers la ville la plus proche. Son frère lui avait donné le nom d’un ami communiste à contacter. Il est temps de contacter cet … ami.