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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Les limites des Intelligences artificielles et des robots actuels

24 Avril 2020 , Rédigé par Droopy Publié dans #robots, #divers

Actuellement les intelligences artificielles (IA) et les robots ont la côte. Mis en avant dans tous les secteurs économiques, ils semblent représenter le « Nec Plus Ultra » et sont mis en avant comme un symbole de modernité incontournable. Toutefois, cette vision, purement « marqueting », voire totalement publicitaire met de côté de nombreux faits réels.

Tout d’abord, la révolution industrielle liée à la robotique est déjà ancienne. Le renouveau de l’industrie allemande dans les années 90 est basée dessus. Ce qui fait de cette transformation de la production un fait ancien et déjà daté. Pire, la production chinoise est basée sur la production « humaine » et s’est révelée bien plus efficace d’un point de vue économique (Je laisse de côté les points de vue écologiques et humains à moyen et long terme). Enfin, il faut remarquer qu’aux Royaumes-Unis, le coût de la production humaine est inférieure à celle d’une production robotisée ! De ce fait, les industriels locaux n’investissent pas dans ces outils high tech.

Un autre point est que les IA et les robots qui les utilisent semblent arriver à une sorte de palier. Mis en avant pour limiter le coût de la main d’oeuvre humaine. Les IA montrent des limites parfois surprenantes. Le premier exemple que je vais citer est celui des voitures autonomes. Jusqu’à présent, on butait sur les contraintes éthiques et juridiques dont j’ai longtemps parlé. Mais, pour que les voitures autonomes puissent fonctionner, il faut un réseau routier dans un état correct. Je parle en termes de revêtement et aussi de signalisation. Or les investissements sont colossaux ! Ce qui met en rage les industriels français ... qui veulent faire produire ailleurs qu’en France ! Mais une récente étude a montré que si il pleuvait, ou pire si il gelait ou qu’il neigeait… Les IA, privées de repères, étaient incapables de conduire. Leur capacité d’adaptation à des conditions différentes était tellement limitée que les véhicules autonomes devaient obligatoirement avoir le soutien d’être humain pour accomplir leur tâche.

Un autre exemple amusant est celui des frégates françaises FREMM de la marine nationale. Grâce à son automatisation poussée à l’extrême, l’équipage de cette frégate devait être limité à 100 marins et officier. Sachant que l’équipage fonctionne par tiers en temps normal, cela fait une trentaine de personne pour faire fonctionner un des navires les plus puissants du monde. Avant la seconde guerre mondiale, pour un tonnage comparable, il fallait près de 600 marins pour armer un croiseur. Et la taille des équipages a été augmenté au fur et à mesure du conflit pour faire face aux besoins militaires nouveaux (radars, Défense Anti-Aérienne renforcée, lutte anti-sous-marine améliorée, transmission renforcée … ).

Doté de ce qui ce fait de mieux en termes d’automatisation, la FREMM est une réussite technique parfaite. Mais malgré le soutien des IA, c’est l’équipage qui fait fonctionner les FREMM. Et alors que la marine française est sous tension (comme l’ensemble des forces armées françaises) partout dans le monde. Le IA se sont révélées incapable de remplacer les humains. Il a fallu augmenter l’équipage de 25 % pour que les FREMM puissent assurer leurs missions. Que dire alors que d’autres unités militaires (Frégates LCS US) n’ont pas la réussite technologique de ces navires !

Bref, les robots sont une réalité incontournable. Les IA aussi. Mais, contrairement à l’homme, que l’on souhaite augmenter (utilisation de nouveaux outils comme la réalité augmentée). Ils semblent avoir atteint un palier.

 

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