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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

L’électricité, l’or noir du XXIe siècle.

20 Juin 2020 , Rédigé par Droopy Publié dans #divers

La majorité des transformations technologiques évoquées se basent sur des outils consommant de l’électricité. Une transformation qui va être d’autant plus importante que l’électricité sera aussi l’énergie de base des moyens de propulsion (véhicules terrestres, navires, drones aériens, aéronefs légers).

Si le pétrole et ses dérivés via le biais d’une propulsion hybride, vont fournir les principaux besoins à court terme, les besoins en énergie de tout ces équipements sont tout simplement monstrueux. Ce n’est pas pour des raisons écologiques que les armées envisagent de changer les modes de propulsion. C’est parce que pour recharger l’équipement de base (radio, base de données, senseurs divers….) déjà existant et celui qui est envisagé à court terme (mule robotisée, système de communication et de commandement à fusion de donnée. Contrôle médical à distance, maintenance prédictive de l’équipement …) il faudra encore plus d’alimentation énergétique.

Ce problème existe déjà pour le civil, mais les militaires ont des besoins encore plus importants… qui en plus doivent pouvoir être transportés et adaptés selon les besoins. C’est pourquoi, les USA envisagent de produire de petits réacteurs nucléaires mobiles pour leurs bases. La France à une expertise reconnue dans le domaine des petits réacteurs nucléaires (ceux de nos sous-marins sont les plus petits du monde et fonctionnent depuis des dizaines d’années sans incidents). A tel point que l’on a envisagé de produire une petite série pour les implantations dans les outremers. Les questions de sécurité et d’écologie, puis les incidents japonais ont fait abandonner le projet.

Il n’en reste pas moins, qu’actuellement les systèmes de production fossiles actuels sont trop limités pour les besoins à venir des armées. Les systèmes « écologiques » (éoliennes) n’offrent pas suffisamment de contrôle sur la quantité à produire (ce qui pose aussi des soucis pour le monde civil ) et de toute façon ne sont pas mobiles. Seul l’énergie nucléaire offre un potentiel suffisant… avec tous les risques et complications de que cela implique.

Cette énergie présente de nombreux défauts et de nombreuses complications. La principale est d’ordre politique et juridique : De nombreux pays l’interdise. Les problèmes de sécurité et de gestion des déchets sont aussi importants. Toutefois, dans ce domaine, le récent prix Nobel de physique a démontré qu’avec de puissants laser, on pouvait faire chuter la radio-activité. Cela lié au savoir français reconnu pour le retraitement des matériaux, offre une opportunité réelle à l’industrie française… si on arrive à mettre au point une réelle industrie de traitement nucléaire.

Il existe de nombreuse voies technologiques nucléaires, non moins polluantes, mais déjà moins dangereuses à gérer que les PWR et leurs dérivés actuellement utilisés. Mais ces technologies restent encore des objets théoriques qui doivent prouver leur pertinence. Ce qui implique de lourds investissements sans savoir si ils pourront être rentabilisés un jour.

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