Chasse aux éléphants à Meuse – un petit scénario pour Bolt Action (2 : les forces en présence )
Les forces en présence à cette époque sont connues. Pour les alliés, les forces se composent de la seule IIIe armée. Cette dernière comporte outre le 51e régiment de char lourd, 4 bataillons de R35 et 2 de FT 17. Plusieurs divisions d’infanterie dont une coloniale et le très british 51st Highland division forment le gros des troupes. Une division de cavalerie combat aussi sur place. Ces troupes complètent et renforcent la ligne Maginot. Mais de fait, seul l’antique ouvrage de Villers le Sec serait suffisamment près pour avoir une quelconque influence, mais depuis 1918, seul un gardien est présent sur un site non entretenu.
Du fait de la situation chaotique de l’époque, les alliés ne peuvent pas compter sur un soutien aérien. Sur ordre de l’état-major, l’armée de l’air se sacrifie pour détruire de petits ponts qui sont rapidement remplacés par des ponts flottants.
Toutes les sélections se font sur la période « Early », c’est-à-dire pour le début de la seconde guerre mondiale.
Les joueurs utilisent des listes d’armées normales, mais avec les restrictions suivantes :
Le joueur allié peut disposer des forces du livre de règles pour les armées françaises mais uniquement des chars R35, FT17 et bien sur des FCM2 qui vont être gérés de manière spécifique. Les autres véhicules que les chars (automitrailleuses, transports…) sont pris de manière prévue par les règles. Il n’y a pas de résistant à l’époque. Cette option est donc interdite.
Un détachement anglais (le 51st) peut être pris. Il suit les règles habituelles et ne subit pas de restriction particulières
Il faut ajouter les six FCM 2c bloqués sur les deux trains avec leur équipage. Leur puissance de feu et leur blindage en fait des engins redoutables, mais il faut sortir les chars des wagons. Puis il faut les amener sur la ligne de front alors que leur fiabilité est toute relative.
Attention, historiquement, il y avait deux trains. Toutefois, pour que la partie soit plus facile à jouer, les joueurs peuvent choisir de n’avoir qu’un seul train de trois FCM 2c. Quelque soit la solution choisie, il faut ajouter deux règles spécifiques :
La première gère la sortie des wagons sur les deux trains :
Regroupé par trois sur deux trains, les équipages des FCM 2C travaillent tous ensemble pour sortir les chars des wagons et aller combattre. On peut sortir un char par train au maximum par tour.
Les FCM 2c doivent réussir un test de moral pour sortir du wagon, Un double « 6 » (fumbar) implique que le char est endommagé lors de la tentative et va bloquer les FCM 2c sur les wagons suivants du train. Un échec implique qu’il faudra recommencer au tour suivant en ajoutant un stress aux équipages qui travaillent.
Si le char sort du wagon, les autres équipages se préparent pour sortir les autres chars et sont donc automatiquement « Down » (il faut sortir les dés qui correspondent aux autres chars du train)
Si les trains sont attaqués, les équipages de char subissent automatiquement un stress qui va compter lors du test du wagon.
Une fois sorti du wagon, les chars FCM 2c sont gérés comme des unités classiques.
Attention :sur le wagon, les chars sont immobilisés et ne peuvent pas utiliser leur armement (qui est bloqué et sécurisé pour éviter tout incident lors du trajet)
La fiabilité de la propulsion des FCM 2c est directement liée à celles des moteurs allemands capturés lors de la première guerre mondiale que ne connaissent pas les équipages… et à un entraînement électrique spécifique unique.
Chaque fois, que le FCM 2c doit bouger, il doit obligatoirement faire un test de moral. Si il est raté, le FCM 2c est immobilisé et subit un stress. Si il devait faire un « Advance », il peut tirer en suivant les règles habituelles comme si il avait bougé. Le dommage n’est pas forcement définitif, l’équipage pourra recommencer un test au tour suivant. Un double « 6 » (fumbar) implique que la propulsion est définitivement hors service. Mis à part cela, le FCM 2c est parfaitement fonctionnel.
Les forces allemandes qui combattent sont représentées par la 8e panzerdivision. Division complète, elle est dotée de char Panzer II, de Panzer IV (canon court L/24) destinés au soutien d’infanterie. Ces derniers sont rares (23 sur un effectif de 212 chars) et surtout du Pz 38t. Le reste des forces est comparable à celles des autres divisions allemandes.
Le total des points allemands est égal au nombre total des points alliés (FCM 2c compris). Les Allemands peuvent choisir autant de groupes de combat (officier, troupe, soutien) que le permet leur nombre de point.