Conversion d’une maquette de cuirassé Zentradi en cuirassé de type Obéron pour Batlle fleet gothic (BFG) – 1ere partie
A BFG, comme dans l’histoire de la marine, les cuirassés sont les navires amiraux et les portes étendards de la flotte. Toutefois, ils sont chers à produire et à entretenir et il est rare d’en croiser. C’est pourquoi, lorsqu’elles existent les coques des cuirassés sont améliorées, modernisées ou tout simplement transformées selon les circonstances.
Ainsi, lors des années 30, les Japonais (avec un certain succès) et les Italiens ont totalement transformés leurs cuirassés pour disposer des meilleurs navires sur le théâtre d’opération. Durant la seconde guerre mondiale, même les Américains transformeront leurs plus anciens cuirassés en plate-forme de DCA lourde avec un certain succès.
En France, le cuirassé BEARN sera transformé. La coque de cuirassé commencée au début de la première guerre mondiale sera transformé en porte-avions. La transformation qui sera continue lors de toute sa carrière en fera un navire qui servira utilement la France jusqu’en 1967. Son utilité comme porte-avions étant limitée avec les lourds avions de combats de la seconde guerre mondiale, il servira de navire logistique transportant l’or de la Banque de France, des avions vers l’Afrique du Nord, puis vers l’Indochine et enfin de ponton pour la flotte sous-marine…
Bref, la récupération de coques même anciennes et usées jusqu’à la coque est une opération classique. Dans l’univers de W40K, c’est la même chose. Le livre de règle donne de nombreux noms de cuirassés et croiseurs récupérés dans des space-hulk, ou remis en état et transformés. J’ai donc décidé de faire la même chose à partir d’une vielle maquette de cuirassé Zentradi.
Les plus anciens se souviennent des dessins animés japonais « MACROSS » dont la traduction est si mauvaise, qu’il vaut mieux prendre les versions japonaises sous titrées en anglais que les traductions en français. Cette série, qui va inspirer BattleMech au USA, oppose les Zentradi aux Terriens. Si l’histoire est passable, les différents design sont particulièrement réussis et vont inspirer de nombreux jeux, comics et dessins animés à travers le monde. A l’époque j’avais trouvé une maquette de cuirassé que j’avais monté… et oubliée lors de mes nombreux déménagements.
Lors du confinement, nous nous sommes remis à jouer à BFG. Et mon cadet a émis le souhait d’avoir un nouveau cuirassé. C’est à ce moment que je me suis rappelé la présence de ce vieux jouet. La conversion était simple. Un socle de volant de W40K. Des rabiots (les derniers) de croiseurs de l’Impérium montés en sabord. Une maquette de forteresse Macross en superstructure avec une tourelle de DCA de maquette navire allemand (Bismarck ou Tirpiz) juste avant cette dernière. Les différents types d’armements sont tous représentés. Par les rabiots de croiseurs BFG, mais aussi ceux de centurions space marine pour les boucliers de proue et les batteries d’armes latérales. La quantité d’armement est légère par rapport aux normes « BFG » habituelles, mais correspond à mon idée de la récupération d’une coque existante pour y greffer un armement et des équipements non prévus initialement. Il faut mettre les canons, les missiles et les torpilles. Mais derrière tout cela, il faut des générateurs, des réserves de munitions, des systèmes d’armes, des systèmes de sécurité pour éviter tout incident et surtout l’équipage pour le mettre en œuvre. Après un moment d’hésitation, la majeure partie des rabiots sera enlevé pour obtenir le résulat présenté. Pour moi cela permet d’obtenir une conversion plus plausible d’une coque de vaisseau lourd converti aux normes d’un cuirassé de la classe Obéron. Il n’y a plus qu’à peindre.
En termes de jeu, la classe Obéron est la moins spécialisée. Elle n’a pas la puissance de feu d’un cuirassé Apocalypse, ni la capacité d’emport d’un Emperor. Mais c’est sa polyvalence qui en fait tout son intérêt. A la résistance et la capacité de défense d’un cuirassé, vous trouver toujours une puissance de feu imposante et surtout une capacité qui va vous permettre d’exploiter les faiblesses de votre adversaire. Il vous faut des vaisseaux d’attaque ou des chasseurs : vous en avez. Il vous faut de l’artillerie à distance, vous en avez. Il vous faut une puissance de feu écrasante à courte portée : vous l’avez. La contre partie de cette polyvalence, c’est que vous n’en aurez jamais suffisamment. Il vous faudra coordonner vos tactiques avec celle de la flotte et régulièrement prendre des risques. Mais, globalement, l’Obéron est un vaisseau amiral qui a de nombreuses qualités et surtout qui peut être opposé à toutes les flottes adverses.
Maintenant, il faut trouver un historique justifiant l’existence d’un navire aussi différent au sein de la flotte impériale