La douleur et les robots … une évolution technologique plus importante qu’il n’y paraît.

Pour tous, la douleur est à éviter. Rien qu’à l’idée d’avoir bobo, tout le monde se sent mal à l’aise… dans le meilleur des cas.  Et pourtant la douleur est particulièrement importante pour les être vivants.

La douleur, en activant les réflexes permet de limiter les blessures. Ce qui est essentiel du point de vue de l’individu. Au point de vue du groupe, la douleur permet de mémoriser plus rapidement les dangers. Elle facilite l’apprentissage et la transmission d’une génération à une autre. De ce fait, la douleur est un procéssus évolutif complexe, mais dont les bienfaits sont incontestables. Cela d’autant plus que nos corps sont capables d’auto-réparation… du moins pour les petits bobos inévitables.

D’où l’idée de transposer « la douleur » à des robots. Les buts sont comparables : limiter au minimum les dégâts … en cas d’imprévu. L’université technologique de Nanyang à mis au point une « peau » artificielle dotée de capteurs intégrée et gérée par une intelligence artificielle pour non seulement capter la « douleur », mais aussi pour la localisée et activer des réflexes appropriés.

A moyen termes, ce sont les prothèses qui seront équipées. Les « peaux » artificielles actuelles sont incapables de capter des informations sur la surface et encore moins de la gérer. Ces stimuli doivent être transmis aux systèmes nerveux. Mais de nombreuses recherches sont déjà en cours (avec des succès prometteurs ) sur ce point précis. De la même façon, l’université de technologie de Nanyang travaille également sur une capacité d’auto réparation de sa peau artificielle. Ce qui ferait des prothèses des membres de substitution ainsi créés de parfaits remplaçants… voire trop parfait avec de nombreux risques de dérives.

L’adaptation aux robots, autonomes ou non, semble également prometteuse. L’utilisation de tels revêtement permet de limiter les risques d’accidents pour le robot (qui peut ainsi éviter de nombreux risques non prévus), mais aussi pour l’entourage humain qui peut se retrouver par accident dans une interaction dangereuse avec ces mêmes robots.

A long terme, la question de l’intelligence artificielle va se retrouver impacter. La notion de blessure et de danger est aussi au cœur de nos sociétés. Les pompiers, les policiers, les médecins et bien d’autres vont au devant du danger au profit du reste de la société. Si les robots prennent conscience des dangers. La question de l’intelligence artificielle comme individu au sein de notre société va se poser … à très long terme semble t’il. Une question technique, juridique et éthique qui se posera tôt ou tard si les évolutions techniques continues à ce rythme.