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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

L'Inde ; Un joyau de l'Empire Anglais guère reluisant en pleine ère Steam Punk (1)

14 Janvier 2021 , Rédigé par Droopy

 

Si l'époque Steam Punk est historiquement l'ère Victorienne, ce n'est pas seulement une histoire européenne. A ce moment, l'Angleterre est la super-puissance de l'époque. Sa puissance est bâtie sur son industrie, ses banques, ses flottes marchandes et militaires, mais aussi sur ces colonies. Et parmis ces colonies, l'Inde est considérée comme la plus importante.

Contrairement à ce que l'on pense, l'Inde n'a pas accepté avec enthousiasme la domination britannique. Pour la contraindre l'Angleterre se dote d'une armée de Cipayes. Cette dernière est composée de mercenaires indiens issus de toutes castes. Cette armée est encadrée par des officiers européens, entraînée et armée à l'Européenne. Cette force de combat va permettre de jouer aux Anglais des divisions internes indiennes et de conquérir par la force l'Inde sans avoir à déplacer des troupes et à subir des pertes.

La marine anglaise utilise de telles troupes, mais on les nomme « lascarins ». Mais, peut importe leur appellation : ce sont des combattants redoutables.

Une fois le contrôle militaire assuré, les Anglais vont pressurer le pays grâce à une transformation de la fiscalité. Jusqu’en 1793, la propriété d'une terre est partagée. Le seigneur la possède, l'artisan fournit les outils pour la mettre en valeur et les paysans la cultive. Tous touchent une part des récoltes. Ce système est modifié à leur profit par les Anglais qui transforme l'administration locale en véritables propriétaires... moyennant une somme fixe à payer au profit de l'Honorable compagnie des Indes. L'administration locale passe au service de la compagnie des Indes et leur permet de pressurer le continent sans avoir à s'investir. Les gouvernants des petits royaumes qui se révoltent sont éliminés. Au contraire ceux qui acceptent la présence d'un résident anglais, et de sa troupe de cipayes, peuvent jouir d'une vie oisive. Leurs besoins étant assurés par la Compagnie des Indes. Ces aristocrates « fainéants » se bâtissent des palais somptueux, vivent des vies de luxe sans contreparties. Ces maharajas vont deviennent l’objet de fantasmes dans les articles des journalistes occidentaux tout au long du XIXe et du XXe siècle.

Pour garder le contrôle de cette colonie, les Anglais comptent sur leurs officiers, qui dirigent directement les cipayes. Issus de la noblesse, leur valeur est très variable. Mais pour assurer le contrôle sur l'administration locale, la compagnie des indes mise sur les « résidents ». Ces Anglais qui ont accepté l'expatriation, sont issus de toutes les classes de la population anglaise. Mais bénéficiant de conditions de vies exceptionnelle, ils vont déléguer leur travail à leur nombreuse domesticité. On a même des récits ou certains vont se constituer des harems dans lesquels ils vont passer le temps.

Si les hommes acceptent de partir vers les Indes, les femmes sont rares. Or à l'époque, il est hors de question pour un Anglais de s'abaisser à épouser une Indienne. Pour y remédier, l'Honorable compagnie des Indes organise des flottes de pêches. Il s’agissait de faire miroiter à des Européennes sans le sou un riche mariage en Inde. Une fois arrivée à quai, elles étaient exposées jusqu’à ce que les résidents fassent leur choix... pour convoler en juste noce. Un système répugnant qui explique le nombre de fois où les femmes se sont enfuies. La plus célèbre est l'ancienne femme de l'honorable James Hull qui s'échappa pour tenter fortune auprès des cours indiennes. Elle s'entoura de jeunes femmes et devint célèbre en Inde sous le nom de Jamal Sardar.

 

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