L’interface neuronales : l’avenir de la robotique… et cauchemar cyberpunk ?
22 Janvier 2021 , Rédigé par Droopy Publié dans #robots, #divers
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L’US Army vient de lancer des recherches sur les interfaces neuronales. Si le nom est un peu compliqué. Le principe est simple : faire la cartographie des pensées d’un être humain. Et à partir de cette cartographie, créer une interface logicielle pour commander directement ordinateurs, réseaux, prothèses et robots.
Les interfaces actuelles basées sur des claviers, des souris, des joysticks ou même des volants ne sont pas très précises et doivent souvent être combinées entre elles pour obtenir des résultats plus ou moins satisfaisants. Toutefois, elles nécessitent toutes un certain apprentissage et un réel et constant entraînement dès que les tâches sont complexes. De telles interfaces sont intuitives et si l’apprentissage sera inévitable, les entraînements devraient être très limités. Ce qui énorme en termes de coût pour les industries… mais surtout pour les militaires. Dans le domaine médical, de telles prothèses devraient être plus fonctionnelles, plus intuitives et surtout pouvoir être beaucoup plus facilement acceptées. C’est pourquoi ces recherches suscitent autant d’espoirs.
Tout est merveilleux ? Non, car si ces interfaces suscitent de nombreux espoirs. Elles génèrent de sourdes craintes. Poussée à l’extrême. Une telle interface, permet de s’immiscer dans les pensées des personnes. Dans son « moi » le plus intime. Un cauchemar énoncer par le monde cyberpunk. Déjà 1984, annonçait la manipulation de masse et surtout une surveillance constante. Internet le permet déjà. Dans les années 1980, les spécialistes annonçaient que l’échange d’une masse d’information (TV, messages, livres…) étaient une vue à très long termes. Dans les années 90, De tels échanges devenaient possibles, Internet était un lieu d’échange tellement important… qu’il devenait un lieu de liberté total… Tout le monde (moi le premier) pensait que la masse des données échangées étaient tel, qu’une surveillance était tout simplement impossible. Je me trompais, c’est une réalité. Internet n’est plus un lieu de liberté. Il est même devenu plutôt un lieu où l’intimidation semble être la règle.
Alors, si une cartographie du cerveau est faite, qu’elles en seront les applications ? Tout d’abord médicale, avec des prothèses de plus en plus performantes… et coûteuses. Des armes robotisées de plus en plus performantes. Et ensuite … J’invite mes lecteurs à se plonger dans la lecture de romans Cyberpunk et dans les séries Gosht in the Shell. C’est fascinant… et terrifiant.
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