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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

La robotique agricole, un nouveau moyen de lutte écologique ?

31 Janvier 2021 , Rédigé par Droopy Publié dans #robots

La révolution agricole qui suit la seconde guerre mondiale a permis de nourrir le monde durant près d’un siècle. Mais, le prix a payer risque d’être terrible. Outre la sur-exploitation des terres, la destruction des milieux naturels, sans remise en état, a déjà des effets climatiques avérés. Mais changer pour quoi ? Et à quel prix ? Il faut remarquer que les pesticides et autres engrais chimiques ne coûtent pas très cher pour un rendement immédiat. Par exemple, l’utilisation de glyphosate prend 20 fois moins de temps qu’un désherbage manuel, et surtout revient 400 fois moins cher qu’un ouvrier agricole ! La pression des centrales d’achat, mais aussi la concurrence à outrance des pays sans protection sociale (ou utilisant une main d’œuvre immigrée non déclarée) explique pourquoi le recours à ces produits reste souvent incontournable. Étant donné que la remise en cause des accords de libre circulation des bien et sans barrière fiscale engendre une telle concurrence, on comprend que les agriculteurs européens, et en particulier français n’ont pas réellement le choix.

Ce manque de choix est aussi la conséquence d’un manque d’investissement technologique dans le secteur. Là la frilosité des banques (souvent françaises) est en cause. Toutefois, cela n’est pas irrémédiable. Ainsi Agreen culture est société fondée en 2016 pour produire des robots autonomes. Le grand avantage des robots est leur coût fixe. Un achat (environ 50 000 €) et un entretien du même ordre que celui d’un engin agricole. Mais le robot peut travailler toute la journée et toute la nuit sans supervision humaine. Si l’on reprend le même exemple ; désherbage est assuré mécaniquement sans pollution chimique, et sans coût pour acquérir et mettre en œuvre des produits chimiques. La société annonce que ces robots peuvent être rentabilisés en quatre ans maximum. Ce qui est peut être optimiste. Mais le coût en terme de traitement des eaux et de santé publique est réel et immédiat. Ce qui, normalement devrait inciter l’État à aider les agriculteurs à acquérir ces robots.

Agreen culture est une société française basée près d’Orléans. Les robots ont été développés grâce aux outils numériques 3D (3Dexperience lab) gratuitement mis à disposition par Dassault Systèmes. Basé sur une plateforme chenillée diesel d’une autonomie de 24 heure, ces robots peuvent intervenir sur différentes types de cultures grâces à des outils adaptés installés sur cette plate-forme modulaire. Les plus virulents des écologistes vont faire remarquer qu’il s’agit d’un engin agricole qui va polluer… Certes, mais moins que les tracteurs qui seraient normalement utilisés lors des épandages (taille divisée par deux) et sans pollution chimique. Au final, c’est un investissement écologique de premier ordre qui mérite le soutien de tout le monde et des écologistes en particulier.

 

 

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