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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Modélisation d’un planeur de Type Horsa pour Flames of War (et Bolt action)

10 Mars 2021 , Rédigé par Droopy Publié dans #Flames of war, #3D, #Bolt Action

Le Airspeed Horsa est le second type de planeur le plus utilisé par les Alliés lors de la seconde guerre mondiale. Il est donc logique que je complète le WACO de son camarade de jeu.

« Techniquement », le travail sur le Horsa est comparable à celui sur le WACO. Je n’y reviens pas. Toutefois, ces planeurs me fascinent. Typiques de la seconde guerre mondiale, ils représentent l’exemple typique de la fausse bonne idée… poussée à l’extrême.

Concentrer ses troupes sur les arrières du dispositif ennemi est le rève de tout stratège ou même tacticien. Historiquement, c’est même la marque de fabrique de la Royal Navy qui en usa et en abusa contre nous jusqu’au XIXe siècle. Aussi, lorsque les transports aériens, et les parachutes, parviennent à un certain degré de maturité, l’idée de créer des unités de parachutistes pour accomplir ces missions se fait jour. Soviétiques et Allemands créent des unités d’élites spécialisées. Mais, après de nombreux exercices, plusieurs points négatifs apparaissent. Le plus gênant est la difficulté à maintenir la cohérence d’unité même au niveau élémentaire. A l’époque, on ne peut pas diriger les parachutes. On atterrit… là où le vent vous mène… Ensuite, l’armement emporté est seulement l’armement individuel. Et encore est il très limité en munition emportée. C’est pourquoi, le planeur fait office de solution miracle. Il peut emporter une section d’une dizaine d’hommes en seul vol. Il peut transporter de nombreuses réserves de munitions, voire de l’armement de campagne (obusier léger, canon léger anti-char…), voire de petits véhicules de transport (principalement des motos). Enfin, son coût est contenu, et on pense même pouvoir réutiliser les planeurs après usage.

Le raid de parachutiste allemand sur les forts de Lièges est un immense succès. Les parachutistes font sauter le « verrou » Belge et peuvent prendre à revers l’ensemble des forces Alliées. Ce qui permet la formidable victoire (pour les Allemands et leurs alliés) de 1940. A ce moment, les forces parachutistes apparaissent avec les forces blindées comme l’Alpha et l’Oméga de la guerre moderne. L’ensemble des protagonistes en état de combattre lancent la production de planeurs.

Les premiers qui vont déchanter seront les Allemands. L’invasion de la Crète par les parachutistes est une victoire à la Phyrrus… acquise uniquement grâce à des erreurs du commandement britannique. Le constat est simple. Les planeurs font des cibles trop faciles pour la DCA et les chasseurs adverses. Ensuite, leur remorquage nécessite un avion de transport… qui fait alors une cible trop facile. Ensuite, même lorsque le vol se passe bien… l’atterrissage est souvent dur… et rend l’engin trop endommagé pour être réutilisable.

Et si un planeur ne coûte pas cher… des centaines commencent à avoir un coût prohibitif. Enfin, les besoins logistiques ne peuvent tout simplement pas être assurés par des planeurs. Seuls les avions de transport le peuvent. C’est pourquoi les Allemands vont finir par transformer leurs planeurs en avions de transport (Me 323, Gotha…) en y ajoutant des moteurs.

Il faut remarquer que les alliés feront de même avec les Hamilcar… pour pouvoir décoller avec des chars !

Du côté alliés. On a remarqué cette vulnérabilité. On va la limiter en utilisant les planeurs de nuit. Ce qui limite les risques d’interception, mais augmente considérablement les problèmes de navigation et les risques lors des atterrissages. Les grands raids d’unités en planeurs seront « cloués » au sol par les obstacles (naturels ou semé par les Allemands). Et si les « para » survivent à l’atterrissage, ils seront tellement dispersés qu’ils perdront parfois des jours entiers avant de se regrouper. De fait, les opérations « para » réussies sont celles de petites sections sur des objectifs limités. Sans soutien rapide d’unités « Terre » classiques, les para malgré toutes leurs qualités sont condamnés… souvent faute de munitions !

 

Après la seconde guerre mondiale, le constat est clair. Le planeur n’est pas utile militairement. Les Soviétiques vont constituer des unités d’assaut d’abord transportées par avion de transport. (Les increvables Biplans An-2). Avant de produire en quantité suffisante des hélicoptères de combats.

Les Américains eux produisent déjà des hélicoptères. Mais les unités héliportées ne vont acquérir leurs lettres de noblesse que lors de la guerre du Vietnam.

En France, les unités parachutistes vont faire l’objet d’une attention particulière. Kolwesi, mais surtout les parachutages d’assaut au Mali montrent le savoir faire français dans ce domaine. Aux USA, ces actions auraient fait l’objet de films et de livres… mais en France… Toutefois, tirant les leçons de la seconde guerre mondiale, les parachutistes ont acquis les objectifs vitaux. Et ont tout de suite été soutenus par des unités régulières emmené par voie terrestre ou en avion de transport… et non en planeur !

 

Modélisation d’un planeur de Type Horsa pour Flames of War (et Bolt action)
Modélisation d’un planeur de Type Horsa pour Flames of War (et Bolt action)
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