Le test des robots mules pour l’armée de Terre … des robots français ou israéliens ????

Depuis le 20 avril, des robots mules sont testés par l’Armée de Terre en condition de combat. Il y a déjà eu des expérimentations en opération extérieure. Le détachement ... Estonien d’infanterie avait testé le Thémis à Gao durant des mois. Il y a quelques années, j’ai publié un article sur ce blog ou je signalait toutes les faiblesses et les contraintes d’un tel équipement. Il semblerait que je me sois lourdement trompé. Les essais opérés avec les Thémis ont été excellent. Ce robot est crédité de 330 heures de fonctionnement avec un parcours de plus de 1200 km dans les conditions de combat africaines. Ce terrain est redoutable pour les machines. Le sable et le terrains usent prématurément les mécanismes et la température limite considérablement les performances des propulseurs. Toujours est il qu’après avoir observé les tests estoniens, l’Armée de Terre à choisit d’équiper le GTD Bison du Roboteam GACI de la société GACI Rugged Systems. La PME est française… mais elle est associée à l’israélien Roboteam.

Les quatres robots ne sont pas remis en cause. Il peut emporter 750 kg de charge durant 8 heures à la vitesse de 8 km/h. Par contre le fait qu’il soit israélien pose un problème. Il existe de nombreuses sociétés européennes, et françaises capables de fournir un tel robot. Mais aucune ne pouvait s’aligner sur les prix de Roboteam. Pour cette société, le test français fournis de nombreuses données qui vont permettre d’améliorer le produit de base. Il donne aussi le certificat « Combat Proven » d’une armée expérimentée, reconnue dans un conflit exigeant. Si en France, nos armées sont méprisées, leur engagement sur des opérations de combat à travers le monde sont admirées dans de nombreux pays. Un « Combat proven » français est un gage de qualité qui permet d’ouvrir de nombreuses portes.

Mais avoir ce marché, Roboteam à fait le choix de d’assembler en France ses composants par une entreprise française. Ce qui lui permet de présenter ce robot comme français. Et de faire rager nos industriels. Il faut noter que nos voitures (Peugeot, Renault … ) vendent des voitures françaises assemblées en Espagne, en Slovénie … et même en Turquie alors que ce dernier pays n’hésite pas à menacer nos navires dans la mer méditerranée… Et ces mêmes entreprises n’hésitent pas à solliciter des aides financières de l’état alors qu’elles délocalisent des unités de production.

La question qui se pose est donc la suivante : Ces robots sont ils français… et … nos voitures sont-elles encore françaises ???????...