Face à la flotte de l’OTAN, les essaims de drones russes.

Depuis la seconde guerre mondiale, la supériorité navale de l’OTAN a toujours posé un problème à la Russie. Pour la contrebalancer, l’Union Soviétique a d’abord formé des flottes de sous-marins. L’aviation navale, avec l’apparition des missiles Air-Surface, a été développé par les soviétiques. A chaque fois, l’OTAN a su trouver des réponses adaptées (flottes ASM, développement des SNA, barrage GIUK, F14/Phoénix, Système AEGIS … ). La chute du mur de Berlin a mis fin à cette course aux armements.

Toutefois, l’arrivée au pouvoir de Poutine a redonné une certaine fierté aux armées russes. Ces dernières ont développé des techniques pour gommer les avantages de l’OTAN. Parmi ces techniques ont trouve des armements hypersoniques, des brouilleurs de GPS etc etc.

Pour lutter contre la flotte de l’OTAN, il faudrait à la Russie développer une flotte sous-marine, de surface et aérienne coûteuse à la fois en matériel et en effectif. La Russie n’en a pas les moyens. Aussi la Russie semble s’orienter vers des unités robotisées autonomes. Ce sont des robots capables de naviguer en surface de manière autonome grâce à leur intelligence artificielle. Des modèles sous-marins seraient également à l’étude. L’absence d’équipage et un équipement spécialisé permet de limiter le tonnage (et les coûts ) à 1000 tonnes. Ce qui est très faible pour une unité militaire navale.

Si les unités de surface sont gênantes, les unités sous-marines font peser sur les flottes de l’OTAN un réel risque. Si l’OTAN n’est pas ravitaillée, les forces russes bénéficieraient pleinement de leur considérable avantage numérique. Les transports aériens ne peuvent pas compenser des pertes de cargo. Surtout que ces derniers sont plus gros, mais sont aussi moins nombreux. Toute perte deviendrait alors catastrophique. Les drones sous-marins russes opéreraient à une profondeur de 1000m. Une telle profondeur n’est pas exceptionnelle. Les SNA Alpha soviétiques en étaient déjà capables. Les sous-marins occidentaux opèrent à une profondeur de 300m. Si ils disposent de l’armement capable de faire face à quelques opposants, ils n’ont pas les moyens de lutter contre de nombreux drones. Les sous-marins emportent un peu plus d’une quinzaine de munitions… et toutes ne feront pas mouche.