La Corée du Sud se dote d’une armée de robot de combat

La république de Corée, Sous l'impulsion du président Moon Jae-in, se dote d’une armée de premier rang. Son objectif principal est de dissuader l’Armée Nord Coréenne, mais aussi de lutter contre l’expansionnisme Chinois. Pour cela, elle s’est dotée d’une marine de premier ordre, et tente de produire un avion de combat moderne comparable aux derniers modèles de Rafale. Il faut noter que la Corée veut limiter les importations US. Suivant le modèle de la France du général de Gaulle et d’Israël à partir des années 1970, elle a développé son industrie de défense. La Corée du Sud est maintenant le 9^e exportateur de matériel militaire mondial.

De nombreux programmes de robots de combat militaires sont à l’étude. On trouve des drones logistiques pour le transport de munition par exemple. Mais on trouve aussi des projets très novateurs tels que les obusiers autonomes.

Hanwha Defense va robotiser au maximum l’obusier K9 thunder de 155mm pour faire passer son équipage de 5 à 2 hommes. De ce fait, l’obusier automoteur deviendrait une sorte de robot piloté. Ce qui serait comparable aux avions modernes (avec les commandes de vol électrique) et aux navires militaires modernes. Mais il s’agirait d’une première étape, une version totalement autonome est espérée pour 2040. Il faut noter que le K9, la base de ce futur robot, équipe les armées de Turque, Polonaise, finlandaise et indienne. L’armée Sud Coréenne en déploie plus de mille exemplaires.

A l’opposé du K9, les Coréens travaillent à un robot sauveteur : le Hurcules (et non Hercules ). C’est un robot semi humanoïde qui doit permettre de porter secours aux blessés y compris sur les champs de bataille. Il est doté de bras pour saisir et mettre à l’abri les blessés. Des chenilles lui permettent de s’adapter à tous les terrains, y compris les escaliers. Ce projet est en cours de développement depuis 2013.

Pour permettre au K9 et au Hurcules de se déplacer de manière autonome, la Corée a travaillé sur un nouveau système de navigation autonome. Elle se base sur les cartographies existantes, mais permet grace à la connexion en temps réel de mettre à jour l’ensemble des systèmes de navigation dès qu’un changement (pont détruit, chaussée endommagée … ) est repéré. Ce système vient d’être déclaré opérationnel.