L’intelligence artificielle, futur concurrent ou futur collègue ?

Il n’est pas rare de voir dans les séries d’anticipations des robots humanoïdes remplacer les humains pour la majorité des tâches. Toutefois, les robots industriels ne risquent pas de ressembler dans un futur proche à des humains.

Pourquoi ? Parce que c’est inutilement compliqué. Une vanne sera fermée par un automatisme simple à produire, régler et entretenir. Mettre un robot humanoïde devant est inutile… et cher ! Les robots vont rester des outils industriels pour des raisons économiques et pratiques tout simplement. Ceci dit, de nombreux robots n’ont pas vocation à être dans un corps physique. On utilise déjà des « chatbot » pour mettre en relation des clients avec les services d’une entreprise. Existant seulement sur les réseaux numériques où ils agissent ces robots n’ont nuls besoin d’un corps physique. De fait de nombreux robots non physiques sont déjà utilisés par les armées, les administrations et les entreprises. Ces robots sont de plus en plus souvent basés sur des programmes d’intelligences artificielle liés à des bases de données immenses. Ces d’ailleurs le principal avantage des robots et des intelligences artificielles : collecter, manipuler, trier et distribuer les informations. Dans des domaines limités, les robots peuvent apparaître comme beaucoup plus performants que les humains. Surtout que depuis peu, ils sont capables d’apprendre et d’affiner leur programmation de base. Mais, ils n’ont pas conscience de ce qu’ils font. Par exemple, lorsque l’on apprend à une intelligence artificielle à quoi ressemble une photo de char, on va lui présenter des milliers, des millions d’images. Les images de chat seront référencées à l’avance et vont permettre à l’intelligence artificielle de définir ce qu’est l’image d’un chat. Un chat à une queue, des oreilles pointues… etc etc …

Mais l’intelligence artificielle ne sait pas ce qu’est « un chat ». De la même façon, si on lui présente une sculpture de chat ou un miaulement… il ne saura pas forcément faire le lien… sauf à le reprogrammer pour qu’il tienne compte de ces nouveaux paramètres. Un humain fera le lien de manière spontanée.

De manière générale, un robot n’a pas conscience du monde qui l’entoure. Il réagit à un modèle qui lui est programmé, ou qu’il à appris à partir des données existantes. Dans son domaine, le robot peut fournir une aide remarquable. L’essor des systèmes d’aide au diagnostique, y compris dans le monde médical prouve tout l’intérêt de cette technologie. Ce sont des aides précieuses, mais actuellement, les robots ne sont tout simplement pas capables de remplacer les humains.