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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Mer Baltique  : le chant du cygne des galères

10 Juin 2022 , Rédigé par Droopy Publié dans #furor mundi

Au XVIe siècle, les échanges de la mer baltique ont été façonnées par la ligue de la Hanse. Celle ci va créer un réseau d’échange dans la mer baltique, mais aussi avec la mer du Nord avec les ports anglais. Mais la Hanse amorce un réel déclin à partir de la défaite bataille de Lubeck infligée par les Danois en 1535. Même si elle survit jusqu’en 1669, date de sa dernière diète, son influence devient négligeable. Toutefois, il faut noter que nombre de villes vont garder leur privilèges (nottament douaniers) jusqu’au XVIIIe siècle.

La guerre de 30 ans (1618-1648) verra les suédois passer la Baltique pour intervenir sur le continent. La Russie n’accédera aux rivages de la Baltique qu’à l’époque de Pierre le Grand (1672 – 1725) lors de la construction de Saint Petersbourg.

Il faut noter que les galères vont être utilisées jusqu’au XVIIIe siècle en mer Baltique. La mer Baltique est une mer fermée où les distances sont limitées. Utilisées pour la navigation côtière, et bénéficiant d’un prestige réel, les galères vont être adaptées à la navigation et aux combats menés dans cette zone précise. Ce sera le champ du cygne des galères. Même si on trouve des galères en mer rouge et dans les Antilles après le moyen-âge.

Les galères mesurent 50m environ pour 5 à 6m de large. Ces navires utilisent deux voiles latines en général car ces voiles sont idéales pour manoeuvrer dans des mers fermées. Dans ces navires, l’équipage est composé d’une centaine de marin (navigation et combat) qui servent également de garde chiourme pour les 250 condamnés. Il faut noter que l’éperon disparaît au profit d’une quille. La galère est trop fragile pour l’éperonnage, c’est l’abordage qui est la manœuvre de combat la plus utilisée par les galères. La capacité de manœuvre d’une galère permet de telles tentatives. Mais face à la bordée d’un navire de ligne, la manœuvre est particulièrement dangereuse. Ces opérations sont moins risquées pour la guerre de course face à des navires marchands mal armés. Ce qui explique le recours à de tels navires. Mais la véritable raison de ces tactiques presque suicidaires est la suivante : les galères sont faciles à produire contrairement aux vaisseaux. La prise d’un seul vaisseau et de ses dizaines de canons justifient la perte de plusieurs galères.

De tels combats ont été rares et souvent gagnés par les vaisseaux. Par exemple, en 1648, le 48 canons est attaqué par 36 galères espagnoles. L’absence de vent, bloque le vaisseau et permet d’éviter aux galères les bordées meurtrières du vaisseau du roi de France. Malgré la perte du quart de l’équipage, une brise permet à ce dernier de fuir… après avoir coulé ou endommagé plusieurs galères…

A contrario, il faut également remarquer qu’en 1702, six galères françaises vont attaquer une escadre hollandaise et réussir à capturer l’Eenhoorn !

 

 

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