Modélisation d’une Caraque pour Furor Mundi
31 Juillet 2022 , Rédigé par Droopy Publié dans #3D, #furor mundi
Si le jeu « Furor Mundi » est une réussite, je dois avouer que le contexte : « l’âge des grandes découvertes européennes » est la principale raison de mon intérêt. J’ai eu la chance de faire une partie test pour le pendant naval de Furor Mundi. Au delà de ma poisse au dé, ma présence était surtout dû non à ma qualité d’ancien marin, mais à mes modélisations 3D.
Les modèles de navires du XVIe et du XVIIe siècle sont rares. Et sur internet, peu de modèles sont disponibles, car peu ont été modélisés. Du coup, on m’a demandé si je pouvais modéliser quelques types de navires de cette époque. J’ai fait quelques recherches (publiées sur ce blog) et de nombreux croquis… puis je me suis lancé.
Avant de modéliser un type de navire, j’ai d’abord réfléchi à la taille des modèles. A une telle échelle, de nombreux éléments ne peuvent pas être à l’échelle. Par exemple, les mats seraient trop fins pour être solides… voire imprimer. Cela veut dire que de nombreux éléments vont devoir être exagérés pour être non seulement visibles, mais aussi et surtout imprimables !
Ainsi, les premiers éléments modélisés ont été des mats et des voiles. Les haubans ont été modélisés à part pour pouvoir adapter plus facilement ces éléments et les coques.
La coque de la caraque va être réalisée à partir d’une sphère aplatie. Les navires produits à cette époque ne sont pas standardisés. Ils dépendent du maître charpentier du chantier, mais aussi du bois disponible à ce moment. Ainsi, lorsque l’on parle d’un type de navire, la description est générique. Grosso modo, tel type de navire à telle forme de coque, telle superstructure et telle mature… quand aux performances, elles peuvent varier du simple au double !
Sur la Caraque, je retiens une forme de coque globale sur laquelle je vais mettre des superstructures fait à partir des formes les plus simples. Il est plus facile de revenir pour les détails… même si à cette échelle l’utilité de trop de détails me paraît limitée.
Les mats et voiles sont ensuite installés sur le flotteur (coque + superstructure ). La taille des mats et des voilures est adaptée pour que l’impression soit suffisamment (du moins je l’espère) solide. Les détails ajoutés sont délibérément agrandis pour rendre le modèle moins « lisse ». Les haubans viennent ensuite et sont modifiés pour mieux s’adapter ensuite à la taille des voiles et des mats.
Le modèle devra ensuite être posé sur un « bloc » représentant la mer et servant de socle. Ce « bloc » est déjà modélisé, mais avant d’ajouter le modèle choisit sur le socle, il faut que je fasse valider le modèle par les concepteurs du jeu et surtout que je me fasse préciser l’échelle définitive…
Bref, j’ai obtenu un premier modèle sur lequel je vais devoir encore beaucoup travailler avant qu’il soit imprimable. On reviendra dessus à ce moment !
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