Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Des nanorobots créé à partir du vivant : pourquoi et comment ?

6 Octobre 2022 , Rédigé par Droopy Publié dans #robots

Depuis leur invention, les robots sont des mécaniques dont les commandes sont à base d’électronique et d’informatique. Pourtant, depuis le début, le vivant sert de base à la recherche robotique. Les plantes et les animaux servent de base pour trouver de nouvelles conceptions. De nouvelles façons d’agir et de nouveaux modes de contrôle.

Cette inspiration à guidé dans leurs recherches l'Inserm, du CNRS et l'Université de Montpellier. Insérer dans l’organisme des nanorobots (des robots à l’échelle de la cellule ) permet d’éviter des interventions lourdes lorsqu’il s’agit d’opérations chirurgicales, ou un dosage de médicament avec de lourds effets secondaires lorsqu’il s’agit de délivrer une molécule. Les nanorobots peuvent se déplacer dans l’organisme, et aller directement sur le « lieu » de l’opération. C’est l’idéal pour enlever des cellules mortes ou dangereuses. Dans le cas d’un médicament. Le simple fait de délivrer une molécule là où elle serait efficace permet de doser très précisément ce qui est nécessaire. Plus besoins de fortes doses pour simplement espérer que l’organisme puisse en délivrer un minimum là où il y en a besoin. Les nanorobots représentent donc une voie de recherche prometteuse pour la recherche.

Mais mettre un corps étranger, si petit soit il, dans l’organisme représente des risques. Tout d’abord, l’organisme va tout faire pour l’évacuer. Et à cette échelle, le corps à de fortes chances de finir par gagner. Mais ce n’est pas tout. La meilleure compréhension des récepteurs clefs du toucher permettent d’envisager des effecteurs (ce qui permet au robot d’agir) plus efficaces. Mais surtout d’agir directement à la place d’un organisme endommagé. Par exemple, on a découvert que les récepteurs « mécaniques » sensibles servaient à la régulation sanguine, la respiration ou l’écoute. Le remplacement de ces mécanismes biologiques par des robots « biologiques » offre de considérables opportunités médicales… à long terme.

Pour construire ces robots, Mr Bellot, a décidé de s’inspirer des pliages japonais, les origamis. En assemblant des molécules d’ADN, il arrive à produire des nanorobots de la taille d’une cellule humaine. Ces robots peuvent être contrôlés et peuvent interagir avec leur environnement. Dans l’immédiat, ces robots offrent surtout de nouveaux moyens de recherche pour comprendre le fonctionnement du corps humain.

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article