La France s’équipe de ballon captif. Est-ce délirant de se doter d’un matériel steam punk totalement dépassé ?
16 Décembre 2022 , Rédigé par Droopy Publié dans #steam punk, #robots
Depuis un certain temps, les militaires s’intéressent à nouveau aux ballons captifs. Ils peuvent servir à la surveillance en temps réel, aux communications et de moyen de guidage.
Certes, les ballons paraissent désuets. Pour la majorité des gens, cet engin est dépassé et bon pour les oubliettes.
Pourtant, les ballons captifs offrent de grands avantages. Tout d’abord, ils ne coûtent pas cher. Les coûts d’acquisition et de maintenance sont limités. A vrai dire, seule la charge utile à une réelle valeur et cette charge utile serait la même quelque soit le vecteur utilisé pour la mettre en œuvre. Ensuite sa mise en œuvre est facile : la manipulation d’un treuil est tellement simple qu’elle peut être activée par n’importe quel fantassin de base. A vrai dire, c’est une fonction totalement automatisée maintenant qui ne nécessite aucune surveillance. Le personnel dédié sert uniquement aux missions à assurer.
Leur principal avantage est la capacité des ballons à rester en l’air sans dépenser la moindre parcelle d’énergie. Cette permanence permet d’économiser sur la logistique (dont les combats en Ukraine ne cessent de démontrer l’importance) et d’assurer à un coût minimum en matériel des missions réellement importantes. Des moyens plus performants (mais aussi plus coûteux ) peuvent être déployés « en avant », sur des zones de combats plus intenses.
L’armée de Terre projette l’acquisition d’une dizaine de systèmes de ballons captifs. C’est un marché de 12 ans dont l’objectif est la surveillance et la transmission des informations vers les postes de commande. Le marché insiste sur les notions de facilité d’emploi de maintenance et de logistique réduite.
Notre armée a déjà testé en situation de combat de tels dispositifs. En 2019, la surveillance de la base de Gossi, au Mali, a été assurée par un ballon doté d’une boule optronique. L’Afghanistan a également été un terrain d’expérimentation. Mais les premiers tests ont eu lieu un an avant lors de l’exercice Baccarat.
Trois entreprises françaises se sont installées sur ce crénau : A-NSE, Musthane et CNIM Air Space. A-NSE fourni la Minusma, Frontex et les forces armées nigériennes et allemandes. CNIM Air Space collabore avec la DGA dans le cadre du programme Cerbere qui vise à fournir des capacités ROEM légères à nos armées. Cette entreprise fournie à Frontex un dispositif de surveillance maritime sur la base de deux ballons.
Comme on le voit, notre pays n’est pas dépourvu d’atout concernant les ballons militaires comme dans beaucoup de matériel de premier plan. Et étant donné les difficultés de recrutement (et de budget ) de nos armées, les ballons captifs sont particulièrement importants. Ils permettent de maintenir des missions importantes (surveillances des bases et points importants ) avec un minimum de personnel et de matériels et à un moindre coût. Ce qui explique d’ailleurs l’intérêt des forces armées des USA qui testent également ce type de matériel.
Qui a dit que les ballons étaient désuets ?
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