Scratch de Flappeur pour Kings of War (2)

Ayant défini le projet, je me lance dans la fabrication des ailes. Il s’agit de deux feuilles de bristol repliée sur elle même autour d’une ossature en carton léger. Le carton léger a plusieurs rôle. Il donne un aspect «nervure d’aile » et surtout renforce la structure. C’est une technique ancienne de modèlisme courante surtout pour avions volants.

Sur le modèle d’une aile de chauve-sourie (très simplifée!), j’ai fait un « patron » d’aile en carton. Ce patron a servi à faire les ailes pour les deux « flappeurs ». J’ai découpé des lamelles de carton dont le caisson central qui relie les ailes en une paire. Puis des lamelles fines sont découpées et sont collées à angle droit de ce caisson pour figurer les nervures. Le truc est d’avoir prévu l’emplacement des nervures sur le patron pour que les emplacements soit reportés de la même manière sur toutes les ailes. Ainsi, la répartition des nervures est identique sur toutes les ailes.

Les ailerons et la queu sont grosso modo faits de la même manière. Le fuselage est lui une sorte de « tube » de section triangulaire fait en carton. Rien de bien sorcier. Les côtés sont dimensionnés en temps que l’écartement des ailes, à partir de l’envergure des « dino-propulseurs » et des pilotes gobelins. La forme « avant » du fuselage m’a, je l’avoue, posé un problème esthétique. Au début, le projet initial s’inspirait d’une barque. Pas trop pénible à faire à partir d’un patron en carton et en jouant sur l’élasticité du bristol. Pas trop pénible, certes, mais malheureusement franchement laid !

A ce moment, le projet marque le pas. C’est en rangeant les vaisseaux BFG (Battle Fleet Gothic ) de mon cadet (qui est censé ranger sa chambre tout seul à son âge!), que j’ai eu l’idée d’une proue inversée. La proue inversée est typique des navires du XIXe siècle. A l’époque de la propulsion à vapeur et de l’artillerie lourde, voire super-lourde, l’éperon revient à la mode. Il ne servira jamais au combat, mais les navires doivent pouvoir se foncer dessus pour enfoncer la coque adverse. Cette idée surprenante à l’époque où les canons ont une portée, une puissance et des calibres sans cesse plus puissants devient totalement surréaliste si l’on réfléchit que pour enfoncer la coque adverse… il faut soit que l’adversaire se laisse faire… soit qu’il ne puisse plus manœuvrer (Ce qui implique qu’il est fortement endommagé ). L’apparition de la torpille (beaucoup plus efficace ) fera apparaître à quel point l’utilisation de l’éperon était à laisser aux seuls navires antiques.

Toutefois, la proue inversée à des avantages hydrodynamiques certains ( Ce qui explique son utilisation sur les frégates françaises type FDI) et surtout ont un esthétisme certain. Du coup, mes « flappeurs » auront une proue inversée.

Le fuselage n’est pas continu. Les ailerons et la queue sont reliés à ce dernier par des … cure-dents. Là référence visuelle est celle des premiers aéronefs. Les cure-dents ont l’avantage d’être disponibles, légers et surtout facile à travailler. Je les utilise également pour renforcer les ailes. Ils servent de renforts structurels et aussi visuels. Le « flappeur » est prêt, il reste juste à y ajouter les blocs propulsion : les dinosaures volants.