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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Robe contre portes, le gros problème de la mode féminine à l’époque Steam punk.

19 Mars 2023 , Rédigé par Droopy Publié dans #steam punk

En 1865, la mode est au robes à crinoline. C’est un jupon sur lequel on empile de plus en plus de jupe. Si les textiles sont disponibles en plus grand nombre grâce à la révolution industrielle, ils restent chers. Pour montrer qu’on en a les moyens, tout comme on exhibe ses domestiques lorsque l’on a des invités, il faut porter de nombreux vêtements. L’ensemble devient si ample qu’on finit par avoir des armatures sous les jupes. A ce moment, les robes des femmes sont si larges … qu’elles se coincent dans les portes !

En 1856, Peugeot (si!) invente la « cage ». C’est la jupe à armature à qui va bloquer de nombreuses femmes dans les portes. Les femmes sont obligées de marcher sur les routes, car les trottoirs en deviennent trop étroits … et il leur devient impossible de monter dans des wagons ! On croirait qu’au bout d’un certain temps, on reviendrait vers des modèles plus pratiques… C’est mal connaître notre espèce. En 1870, on invente le « faux-cul ». C’est un rembourrage qui augmente le volume des fesses. Pour les femmes, comme pour les hommes, il faut montrer qu’on est à l’aise financièrement, donc que l’on mange plus qu’à sa faim ! La mode est aux « rondouillards », les maigres font partie des catégories sociales inférieures… Le faux-cul, tout comme les robes à crinoline vont prendre de l’ampleur. Les faux-culs deviennent tellement gros, que les femmes ne peuvent plus s’asseoir ! Le remède est trouvé en 1883 avec le faux-cul-strapontin. C’est un faux-cul qui peut se relever et permet aux femmes de s’asseoir tout en se tenant bien droit.

Cette mode des robes à crinoline est une invention française. Peu pratique, voire inconfortable on pourrait croire qu’elle resterait sur notre territoire et amuserait les femmes des autres pays. Au contraire, les femmes d’Europe et des Etats-Unis (alors que la guerre de sécession provoque des milliers de morts ) payent des fortunes considérables pour acquérir ces robes. Le célèbre film « Autant en emporte le vent » y fait même allusion. A l’époque, Paris devient le centre du monde. C’est l’endroit où l’on innove. En Science, dans les arts et dans la mode. C’est aussi l’endroit où les courtisanes les plus célèbres (et les bijoutiers ) officient… Si les courtisanes mettent un vêtement particulier, les femmes mariées veulent les mêmes…

On ignore si le bon sens l’a emporté, ou si les robes à crinoline (et les faux-cul) sont passées de mode. Mais à partir des années 1890, les faux-culs-strapontin disparaissent des catalogues. Les robes à crinolines suivent rapidement le même chemin.


 

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