Abandonner les feux tricolores pour faire rouler des robots ?

Lorsque l’on parle de robot, la majorité des gens imaginent des machines parfaitement conçues et d’une totale efficacité. Par exemple, les missiles font mouches à tous les coups et peuvent détruire des flottes de tanks, d’avions et de navire...

En fait, il n’en est rien. Tout d’abord les robots comme les missiles (qui sont des robots suicide ) peuvent tomber en panne. Ensuite, ils leur fonctionnement est correct si et seulement si ils ne sortent pas de leur programmation ou que leur environnement reste stable. Autant dire que dans notre monde, il est très difficile d’avoir des résultats satisfaisant. Ainsi, les récents conflits montrent que les missiles sont loin d’avoir les résultats vantés par leurs concepteurs. Dans un monde plus civil, les voitures dites autonomes sont loin d’avoir les capacités que leur prête leurs concepteurs. Au delà des pannes, elles peuvent se tromper en essayant d’interpréter leur environnement. La question de savoir qui serait responsable en cas de panne (il y a déjà eu des morts provoqués par des voitures autonomes ), les voitures autonomes ont énormément de mal à s’insérer dans un trafic de voiture pilotées par des humains. Ces derniers n’ont pas toujours un comportement exemplaire, voire se comportent de manière totalement erratique.

Pour pouvoir insérer plus facilement les voitures autonomes qu’ils conçoivent plusieurs chercheurs US ont demandé à faire changer la réglementation. Pour que les véhicules autonomes actuels puissent fonctionner correctement, il faut que les conducteurs humains se comportent de manière exemplaire lorsqu’il y a une voiture autonome. Pour les prévenir, un feu blanc serait ajouté aux feux tricolores classiques. Les humains seraient alors invités à suivre le comportement (qui ne peut être qu’exemplaire) des robots.

De manière plus légale, cela implique également de reporter toute responsabilité légale en cas d’incident sur les humains. Ce qui serait tout à l’avantage des constructeurs de ces véhicules. Surtout qu’ils n’assumeraient pas les coûts de transformation de tous les feux tricolore et des infrastructures déjà existantes.

Cette proposition vient de l’université de Caroline du Nord. Les chercheurs sont inquiets, jusque-là le véhicule autonome bénéficiait de financement très généreux. Ce qui leur permettait de travailler sur d’autres projets plus ou moins liés. Car la priorité des industriels de l’automobile US n’est déjà plus aux voitures autonomes, mais aux projets de voitures électriques…

La sécurité routière n’a rien à voir là dedans. Il s’agit encore d’une histoire de gros sous…