Modélisation d’un affût de canon pour Kings of War
23 Mars 2024 , Rédigé par Droopy Publié dans #Kings of war, #3D
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J’adore Kings of War. Pouvoir jouer des armées « fantasy » ou historiques de manière indifférente avec en plus des règles simples, mais pertinentes et surtout des listes équilibrées est un véritable délice. Vieux joueur de W40K, j’ai dû jouer avec des règles souvent complexes et surtout avec des listes et des codex certes superbes mais exagérément déséquilibrés.
Après une armée de Gobelins presque entièrement réalisée en scratch ou en conversion (y compris les unités de fantassins!), je me suis décidé à revenir des armées plus conventionnelles. Hésitant encore entre une armée humaine ou de nain, j’ai décidé de commencer par l’artillerie.
Trouver des fichiers pour une impression 3D d’artillerie, n’est pas difficile. Thingverse en particulier propose de très nombreux et excellents fichiers fait par des passionnés. Toutefois, je souhaitais faire « mes » fichiers 3D.
Après une brève recherche documentaire, j’ai découvert que les affûts terrestres à roue ont très peu évolués entre l’apparition de l’artillerie sur le champ de bataille et le XIXe siècle. Au contraire, avec l’apparition de canons « puissants », les affûts extrêmement précis et complexes de la fin du moyen âge se sont simplifiés pour devenir à fois plus solides et plus facile à produire en masse. Pour moi, la conclusion est simple : il faut faire robuste et simple à la fois.
Les roues sont simples, mais faite avec des rayons particulièrement épais pour refléter cette robustesse. Puis le fut est réalisé en suivant (vaguement ) les illustrations d’artillerie de la renaissance. Une « branche » renforcée de métal est réalisée. Cette dernière est copiée et inversée. Puis elles sont reliées entre elle par des tubes.
Le système de pointage du canon est souvent le « coin » de fer ou de bois. Il est souvent enfoncé à coup de maillet pour obtenir le pointage désiré. A l’époque, on ne cherche pas à « toucher » l’objectif. On balance un projectile dessus. L’effet d’une telle masse à cette vitesse est suffisante pour renverser plusieurs chevaux, traverser un bloc de fantassin, ou ébrécher un mur. Les subtilités de pointage vont intervenir à partir du XIXe siècle lorsque les distances de tir vont grandement augmenter.
Toutefois, faire des coins ne me satisfait pas du tout. Comme il ne s’agit pas d’un canon « historique », je ne résiste pas à l’envie d’ajouter un système de pointage particulièrement rare. Un écrou sur une vis longue. Un bras de levier permet de lever ou de baisser rapidement le canon.
Il existe quelques représentations d’un tel dispositif. Si la technologie de la renaissance permet de produire exemplaires de ce pointage, il est réservé à des canons très légers. Le recul dû à l’utilisation de la poudre noire exclu tout dispositif de ce type pour des canons plus lourds. Tant pis, je décide de tricher avec la réalité. Après tout, il ne s’agit que d’un jeu, non?
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