Modélisation 3D d’un affût d’artillerie pour King of War (et autre jeux tactiques médiéval fantastique )

Comme dans beaucoup de jeu tactique, le soutien d’artillerie est un facteur de victoire important. Si on ne lui consacre pas suffisamment d’importance en termes de point, de réflexion d’utilisation et de positionnement, on peut facilement se faire submerger par son adversaire. Mais, le soutien ne suffit pas à obtenir la victoire, elle repose sur d’autres unités et principalement sur les unités d’infanterie de bases. Une réalité qui couvre les jeux, mais aussi la guerre comme le démontre les conflits récents dont l’Ukraine.

Pour obtenir des soutiens à Kings of War, où à d’autres jeux médiéval fantastique, il faut des canons et mettre ces canons sur des affûts mobiles. C’est sans doute ces derniers qui sont les plus difficiles à modéliser. Sur mer, l’affut qui s’impose est un modèle monté sur petite roue et ayant la plus faible hauteur possible. Ce dernier point permet d’avoir des canons plus lourds (donc plus puissants ) sur des navires ayant parfois à subir des tempêtes dévastatrices. Mais sur la terre ferme, de tels affûts sont uniquement réservés à la défense de forteresses. Car ces affûts ne permettent pas une grande mobilité (voire pas de mobilité du tout!). Les premiers canons européens étaient des pièces de sièges de très forte puissance. Il fallait consacrer un certain temps pour simplement les mettre en batterie. Cela en faisait un soutien tout simplement inutilisable sur le champ de bataille. L’apparition de l’affût sur un essieu avec deux grandes roues va tout changer. L’affût peut être tirer par des chevaux et suivre une armée en campagne. Et surtout, il peut être directement utilisé sur le champ de bataille. Sur ce type de canon, le modèle ultime sera la standardisation lié au système Gribauval qui va permettre aux canons de Napoléon 1^er d’obtenir une mobilité jamais vue jusque-là.

L’affût modélisé que je présente est inspiré de modèles plus anciens. Les premiers modèles disposaient de systèmes de pointages réglable en hausse. J’ai choisi d’en modéliser avec un système de vis sans fin. Parfois vu dans des recueil d’ingénieurs (comme Léonard de Vinci ), mais trop fragile pour le combat. Un tel système est donc tout sauf historique. Mais je trouve cela cool !!!

Avec l’augmentation des calibres et surtout des charges de poudre, les armées vont devoir utiliser des systèmes de pointage plus solides (et plus simples) : des coins enfoncés, ou retirés selon les besoins. Comme quoi, la supériorité technologique et l’innovation sont parfois superflus...