Des robots de plus en plus petits.

Si les nano-robots sont déjà à l’étude notamment pour des recherches médicales, d’autres robots de petite taille mais plus « classiques » font l’objet de recherches intensives. Ainsi, l’université d’Etat de Washington (Etats-Unis), travaille sur des robots allant jusqu’à 8,5mm !

Ces robots, comme beaucoup d’autres sont directement inspirés par les insectes. L’un d’eux imite l’araignée d’eau. A cette taille, il n’y a pas d’éléments mécaniques, d’effecteurs ou de moteur. Mais les matériaux dont ils sont constitués se déforment en jouant sur la mémoire de forme. Ainsi ils parviennent à bouger avec une vitesse non négligeable. Le matériau dont il est question est du nitinol. Ce dernier, dont j’ignorais l’existence jusqu’à peu, est un alliage de titane et de nickel. Avec des impulsions électriques se propageant grâce à des fils en cuivre, le métal se déforme et reprend sa forme initiale. Cela fait vibrer les « jambes » et permet au robot de se déplacer.

Au delà de la performance scientifique et technique, de tels robots ne sont pas étudiés sans raisons. Les missions de surveillance environnementale vont prendre de plus en plus d’importance. De tels robots permettent une surveillance non intrusive y compris des zones les plus protégées. Mais ce qui intéresse surtout les industriels ce sont les missions de pollinisation. La disparition des insectes risque de provoquer un véritable désastre écologique à l’échelle de la planète. Or des robots utilisant ces technologies pourraient remplir de tels missions. Le principal écueil pour réaliser des robots volants à la taille d’un insecte sont le fonctionnement des ailes. Or avec cette technologie, faire vibrer de toutes petites ailes est possible.