Les robots maritimes militaires français de Naval Group (3)

Comme le montre les articles précédents, Naval Group a développé une gamme complète pour permettre de déployer des robots militaires navals. Les systèmes permettent de déployer des systèmes de drones d’autres entreprises. Il est fort probable que des entreprises spécialisées dans les drones s’associent à Naval Group. Car l’expertise de cette entreprise est reconnue dans le monde entier. C’est le seul industriel au monde capable de proposer une offre sur tous les types de navires militaires. Les robots ne font que compléter la gamme offerte.

Pour les marines, dont la marine nationale, les unités de tailles réduites liée au système de contrôle Steeris permettent de renforcer rapidement les moyens de défenses tout en économisant sur le matériel et le personnel. Les unités plus lourdes sont destinées à renforcer les moyens de défenses côtiers. Enfin, les systèmes de dock permettent d’offrir de nouveau moyens d’intervention aux unités existantes y compris les unités plus anciennes, de second rang ou même logistiques. Il faut noter que dans le même temps, les industriels qui travaillent avec Naval Group sont en train de moderniser ou de renouveler les munitions et les systèmes d’armes existants. La conjonction de senseurs plus performants, de drones et de robots et d’armes moderne augmenterait considérablement la puissance de feu de la marine nationale sans avoir à augmenter son tonnage.

Et pour offrir encore plus de polyvalence, Naval Group met au point un « Lanceur modulaire polyvalent ». Il s’agit d’un système d’arme de 4 tonnes seulement (d’un point de vue naval) permettant de mettre en œuvre 4 modules comprenant chacun 4 missiles à très courte portée Mistral-3, ou deux missiles MMP, 10 roquettes à guidage laser de 70 mm, ou deux charges de profondeur anti-sous-marine ! De fait, avec un tel système, un robot de surface peut accomplir la majorité des missions !

Il faut noter, encore une fois, que le principal avantage de tous ces systèmes est d’offrir à la fois plus de polyvalence, plus de capacités et plus de puissance a effectif constant. Car nos armées, comme toutes les armées occidentales, a du mal à recruter.

Mais, car il y a un mais, il reste à fiabiliser cette technologie. Le domaine maritime est exigeant. Ce sont les équipages qui permettent aux navires de rester déployés et opérationnels suffisamment longtemps pour être utile. De plus, les inévitables maintenances à terre risquent aussi de poser des soucis. Ces robots navals sont tout aussi exigeants en matière d’entretien et de réparation que des navires ordinaires. Si, l’on déploie ses unités (surtout les plus lourdes ), il faut dimensionner les moyens matériels et humains nécessaires. Sinon, on risque de se retrouver avec une file d’attente de robots et de navires classique en attente d’un entretien indispensable. Pire, pour cela il faut disposer de ports et d’arsenaux suffisants en termes de surface et d’accès à la mer.

Pour notre pays, c’est le principal problème : Depuis les années 1990, et les « dividendes de la paix », les moyens, les hommes et les surfaces (arsenaux, stocks, casernes … ) ont été supprimés pour faire des économies. Si les hommes et les moyens peuvent être complétés. Les surfaces ont été vendues à l’euro symbolique aux collectivités territoriales. Depuis, des entreprises, des logements occupent ces surfaces. Et pour la marine nationale, les accès à la mer sont limités par la géographie.

Mais c’est un autre problème…