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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

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15 Août 2018 , Rédigé par Droopy Publié dans #robots, #divers

 

Des robots de combat pour l’armée de terre française.

L’armée française est en train de se ré-équiper. Si nos équipements sont tout à fait pertinents encore actuellement, c’est tout à l’honneur de ceux qui les ont conçus il y plus de quarante ans, et de ceux qui les entretiennent et les utilisent.

Mais, il faut noter que les conditions d’utilisations et les besoins opérationnels changent rapidement. Parmis les besoins opérationnels qui sont mis en avant pour nos fantassins : les robots. Soyons réaliste, le robot de combat piloté à la « Gundam » n’est pas nécessaire… et hors de portée financière. Mais de nombreux systèmes robotisés peuvent permettre de soulager la charge de travail des militaires, voire de les remplacer dans les endroits les plus dangereux.

Les missions visées sont celle de reconnaissance et surtout celles de surveillance. La DGA a demandé aux industriels d’évaluer la faisabilité sur les plans techniques et financiers de robots pour assurer ces missions.

Ces projets de robots vont s’intégrer dans le plan de ré-équipement de l’armée de terre française, le programme Scorpion. A ce stade, les robots sont incapables de remplacer, même partiellement les combattants, mais ils peuvent augmenter leurs capacités. Cela ce fait par le biais de moyens de surveillance et de contrôle à longue portée, de moyens de reconnaissance puissants… mais aussi de moyens logistique robotisés individuels comme le programme « mule » au USA. Pour ce dernier, il s’agit d’une simple plateforme automatisée pouvant suivre un groupe de combat tout en portant ses munitions et leurs ravitaillements. Ce n’est pas spectaculaire, mais c’est primordial pour les militaires. Des mules sont déjà utilisés dans les industries actuelles, mais en milieu de combat les prototypes actuels ne sont pas totalement autonomes, manquent d’autonomie et surtout n’arrivent pas à suivre l’homme dans ses déplacements. Il y a donc encore beaucoup à faire. Toutefois, les robots qui ont été développés pour les militaires font le bonheur des entreprises civiles dont les exigences sont beaucoup moins élevées pour des raisons évidentes (autonomie limitée à l’implantation immobilière, milieu fermé et plat etc etc …).

A l’heure actuelle, les mules prévues pour l’armée française sont des engins compris entre 500 kg et 2 000 kg, capable de se déplacer au minimum en tout chemin (l’idéal serait en tout terrain, voire en environnement destructuré comme le milieu urbain endommagé par exemple). La portée de la liaison entre la mule et son responsable serait de 3000 m à 1000m y compris en milieu urbain (les immeubles limitent considérablement la portée des liaisons électromagnétiques).

 

Mais Nexter Robotics va au delà des demandes de la DGA française. Cette société reconnue propose un robot de combat terrestre armé d’un canon de 20mm. On est loin des « Uran » russes testé au moyen orient. Ce type de robot est comparable aux robots de combat US et et Israéliens… avec une puissance de feu légèrement supérieure. Pour proposer ce robot de combat, Nexter s’est allié avec la société estonienne MILREM. Cette dernière à mis au point un robot « mule » de deux tonnes que Nexter à équiper d’une tourelle de 20mm. Contrairement aux apparences, l’installation d’un tel équipement est loin d’être simple. Entre les liaisons mécaniques, l’intégrations des commandes de contrôle de tir dans le système de contrôle du robot est déjà une belle réussite technique.

Le robot de combat ainsi obtenu à une autonomie de 10 heures (avec le diesel) et une vitesse maximum de 24 km/h. Son canon ARX 20 peut percer 3 cm de blindage à 500 m de distance. Ce qui représente une puissance de feu considérable.

 

Nexter n’est pas le seul industriel à présenter des robots de combat. Safran propose son Erider, une plateforme de combat légère robotisée pouvant transporter 4 soldats. Ce dernier robot est équipé d’un système de senseurs apportant un réel « plus » à ce groupe de combat lors des missions de reconnaissance ou de surveillance. Outre ses senseurs, son système de conduite de tir accouplé à un procédé de reconnaissance automatique lui permet de riposter automatiquement sans que les soldats aient à prendre des risques. C’est ce mode automatique qui pose des problèmes déontologiques importants.

 

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