Scratch : Blitza bomba

Après avoir réalisé les Dakkajets, j’ai regardé les autres engins aériens des orks. Parmi eux, les blizta bomba sortaient nettement du lot. Inspiré par les Stuka et autres bombardiers en piqués à la mode dans les années 30 et 40, le Blitza Bomba est le champion de la frappe de précision... à la mode ork. Ce qui veut tout dire.

Le mode opératoire du bombardier était particulièrement fouillé. Sur le trajet, le pilote peut choisir de piquer pour larguer une de ses grosses bombes. Il pique au maximum pour assurer son coup... et parfois pense à larguer la bombe et (mais c’est plus rare) à redresser son appareil. Les chances de survies de l’aéronef sont proches de 0. Mais, il faut avouer que c’est particulièrement rigolo.

La première fois que je l’ai utilisé, le Blista bomba a piqué sur un groupe de Terminator, a largué sa bombe (sans faire de victime) et s’est écrasé dessus... sans faire de victime et en perdant juste un point de coque. En fait l’appareil avait simplement rebondi sur une des armures... et était reparti ailleurs. Le résultat était tellement improbable qu’il provoqua de nombreuses crises de fous rires.

Ces règles auraient sans doute été mieux acceptées si le coût en point avait reflété le risque de crash lorsque l’on utilisait l’armement principal de l’aéronef. Le Blitza bomba était trop cher pour un engin sacrifiable. De nombreux joueurs ont préféré la version lance roquette incendiaire, moins aléatoire ou le formidable Dakkajet. Toutefois, son armement en fait un engin plutôt polyvalent. Il est capable de bombarder, de mitrailler et au besoin, d’attaquer un autre aéronef avec de bonnes chances de succès. Par contre, le mitrailleur arrière est plutôt décoratif qu’autre chose !

C’est pourquoi la dernière version des règles pour les aéronefs orks n’incluent plus cette capacité. Ce qui les rendent beaucoup moins drôle à jouer. Il ne reste plus qu’à attendre le prochain codex ork pour savoir comment ces règles vont évoluer.

Du point de vue du maquettiste, les deux Blitza bomba réalisés en scratch s’inspirent des Dauntless de l’US Navy de la seconde guerre mondiale. Pour refléter la différence entre les fragiles, mais agiles chasseurs et les solides bombardiers, la taille des aéronefs est différente et s’inspirent des nombreux clichés représentants les Dauntless en patrouille avec des Hellcat ou des Wildcat (les chasseurs navals de l’US Navy). Le mode de réalisation est rigoureusement le même que celui des Dakkajets. Tout est dans le post précédant.

Escorté...

avec son petit frère...