1886
1886 - 1890 L’Atlantide
1886
L’amiral Hyacynthe Aube préconise la constitution d’escadres de petits torpilleurs et de sous-marins à la place de la flotte d’escadre. Les torpilleurs sont de petits navires facile à construire. En moins d’un an, les premières escadrilles de torpilleurs sont opérationnelles dans les ports de la méditerranée. Pour assurer le soutien des forces de défense, il va créer tout au long du littoral d’Afrique du nord et de la métropole des points d’appuis.
Les sous-marins Gymnote et Goubet sont lancés et testés., Ils apparaissent alors comme le moyen idéal de casser les blocus navals à moindre frais. Les engins se révèlent fonctionnels. Mais, l’autonomie et sa capacité de d’emport de chaque engin sont réellement trop limitées pour en faire des engins de combat.
Adoption par l’armée française du fusil lebel. Dérivé du mousqueton Gras, c’est une révolution dans l’armement individuel. Conçu par le colonel Gras et le Capitaine Desaleux, la munition est une ogive blindée et le propulseur est une poudre cellulosique et non plus de la poudre noire.
Tesla une fois en France, est engagé par la compagnie d’Electricité Schneider nouvellement créée. La famille Schneider espère ainsi prendre part importante à la production de ces nouveaux véhicules et compléter ainsi ses activités dans le domaine ferroviaire. Les capacités financières de Schneider sont telles pour Tesla qu’il propose tout une série de projet dont la transmission d’énergie électrique en courant alternatif. La famille Schneider y voit une réelle opportunité et décide de dévelloper réellement la société d’électricité Schneider afin de les réaliser. Des bureaux d’étude, s’inspirant des expériences suisses notamment, planchent sur l’hydroélectricité comme source d’énergie. Schneider lance une campagne d’information sur les possibilités du courant alternatif et lance des demandes partenariat à travers le monde. Seule la “Westinghouse Electric & Manufacturing Company” répond favorablement.
La société Westinghouse voit dans la coopération française le moyen de contrer la puissante compagnie d’énergie Edison. Une coopération transatlantique commence alors entre les deux sociétés.
Schneider met au point une nouvelle chaudière à vapeur utilisant le pétrole raffiné à la place du charbon pour locomotive. Les tests montrent la réelle supériorité des moteurs à vapeurs utilisant ce combustible sur ceux utilisant le charbon. La commission Flatters prend la décision de doter les futurs transsibériens et transsahariens de ces nouveaux propulseurs à pétrole raffinés de conception Schneider.
Parce que la Marine Française, souhaite mettre en production des torpilleurs léger utilisant ce type de propulseur, le rapport de la commission Flatters arrive au ministre de la marine, l’amiral Aube. Ce dernier demande d’étudier l’adaptation de ces propulseurs sur les navires de la marine nationale. En particulier si il est possible de créer des propulseurs adaptés à des navires plus grands que les torpilleurs est possible. Agréablement surprise, la société Schneider lance l’étude de chaufferie à pétrole de grande taille pour navire.
Remise du rapport du Lieutenant Estienne à l’État Major de l’Armée française. Il préconise la création d’escadrilles de cuirassés terrestres pour percer le front adverse et exploiter cette percée. Il préconise aussi l’utilisation des véhicules civils pour le transport de troupe indépendamment des voies ferrées, une fois le front percé pour exploiter cette percée. Ce dernier point n’emporte pas l’adhésion de l’État Major.
L’armement du cuirassé terrestre devra comporter une pièce d’artillerie à tir rapide pour frapper l’artillerie de campagne adverse, et des armes automatiques légères à tir rapides tels que les mitrailleuses pour contrer l’infanterie à la cavalerie adverse. Toutefois, le Lieutenant Estienne estime que la percée du front adverse provoquera des pertes élevées, y compris parmi les cuirassés. Il est indispensable d’envoyer les cuirassés terrestres en groupe si on veut des résultats. Pour obtenir rapidement des unités opérationnelles et afin de disposer immédiatement de réserves de munitions adaptées, le Lieutenant Estienne recommande d’utiliser l’artillerie légère de la marine (le canon revolver de 37 mm de la marine et canons mitrailleurs Gatling américain pour canonnières) qui vient d’être déclassée et qui dans ses dépôts. Estienne recommande d’étudier de nouvelles pièces d’artilleries plus puissantes afin de remplacer les armes citées.
Enfin, le Lieutenant Estienne préconise en parallèle la création d’escadrilles de dirigeables inspirés du ‘La France’. Ce dirigeable créé par Renard et de Krebs serait idéal pour l’éclairage et les communications entre les corps d’armées. La France à été la première à l’utilisée lors des guerres révolutionnaires, mais depuis, l’armée n’a plus de sections de ballon. Selon lui, les ballons dits « dirigeables » motorisés comme celui de Giffard, mais surtout comme le prototype à propulsion électrique de Renard et Krebs, devrait permettre de concilier les capacités de reconnaissances des aérostats à la doctrine de mobilité à outrance de l’armée française.
L’ingénieur Bertin a le temps de valider la partie technique du rapport d’Estienne avant de partir en mission au Japon. Il propose un véhicule blindé à vapeur doté de deux tourelles. Le rapport est immédiatement classé secret et approuvé. Le général Mathieu, directeur de l’artillerie, demande au commandant Deport Polytechnicien et officier d’artillerie de mettre à l’étude un canon léger à tir rapide. C’est le capitaine Sainte-Claire qui est chargé du projet. Un canon expérimental de 52mm est alors étudié.
Le Lieutenant Colonel Lebel est chargé d’étudier un canon mitrailleur Gatling utilisant les canons et les munitions du fusil Lebel qui vient d’être adopté.
Les estimations de besoins en pétrole raffinés de la marine ainsi que ceux de l’Armée avec les cuirassés terrestres sont estimés par l’État Major. L’Ukraine, en territoire russe, a des gisements en pétrole. Des discussions s’engagent entre la Russie et la France pour créer des entreprises communes pour exploiter cette nouvelle source d’énergie. La république Française cherche en même temps un autre moyen d’assurer ses futurs besoins en pétrole. La France souhaite constituer une source d’approvisionnement qu’elle maîtriserait.
La France profite de son influence économique et culturelle dans l’Empire Ottoman pour obtenir une cession des terres ayant une ressource pétrolière. Première créancière de la « Porte », la France concède en contre-partie de cette cession l’abandon d’une partie importante de la dette Ottomane. Une fois l'accord scellé ; la « société des pétroles français du moyen orient » est alors crée. La Grande Bretagne qui gère conjointement la dette de la Porte tente en vain de s’y opposer afin d’éviter l’implantation d’un concurrent potentiel a proximité du canal de Suez dont elle souhaite garder l’entier contrôle. Le canal est la meilleur route commerciale entre l’Angleterre et les Indes.
Après l’acquisition des territoires des pétroles du levant, l’Empire Britannique prend le contrôle de la gestion de la dette Ottomane. Une brouille durable s’installe alors entre l’Empire Britannique, la France et l’Empire Ottoman.
L’activisme soudain que déploie soudainement la France en méditerranée, provoque la méfiance de la Grande Bretagne qui se rapproche de l’Italie et de l’empire Austro-Hongrois. Les opérations Britanniques en Égypte et au Soudan sont accélérées afin de contrer les Français.
Bertin part pour le Japon, En cinq ans, il développera le premier Arsenal de la marine Impériale Japonaise à Yokosuka et une flotte de combat capable de s’opposer à la flotte chinoise et surtout aux cuirassés chinois construits en Allemagne.
Les capitaines Arthur Constantin Krebs et Charles Renards sont contactés à Meudon pour développer une version militaire de leur ballon dirigeable électrique « La France » par Estienne. Lors des discussions préliminaires, le capitaine Estienne Krebs propose une modification du système de direction du Transsibérien. Le nouveau système qui permet de coordonner les chenilles de chaque wagon pour la direction de l’ensemble sera breveté sous le nom de « Train de Krebs ». Ce système sera testé par des modifications apportées sur le prototype du Transsaharien qui est en fin de construction. Les premiers tests sont si réussit qu’il est décidé de doter tous les transsibériens et les transsahariens de ce « train de Krebs ». Toutefois, la FCM n’a pas la capacité industrielle pour produire en série les véhicules ainsi modifiés. La société Schneider qui produit déjà les chaudières à pétrole est approchée et répond favorablement à la demande de la commission Flatters.