1897

Découverte en Algérie à Arzew de gisement d’Hélium. Cette nouvelle source relance l’intérêt de la marine nationale française pour les ballons dirigeables. Toutefois, les semi-rigides ne sont plus destinés qu’à la protection des approches maritime. Un rôle secondaire, mais important qui permet de soulager le reste de la flotte et d’économiser des navires. En conséquence, des escadrilles de semi-rigide s’installent sur les côtes françaises. Les russes qui souhaitent s’équiper de ballon de combat deviennent client de la France pour l’Hélium. Un troc pétrole-Hélium s’instaure pour la plus grande satisfaction des deux gouvernements.

A la mort de Levassor, Krebs est sollicité pour prendre la tête de la société Panhard et Levassor. Il accepte en devient le directeur. C’est la fin de la collaboration de Renard et de Krebs.

Premier vol de l’Eagle de Chanute. Suivant les idées européennes, une série d’aéronefs armés de ce type est rapidement commandée. La première armée aérienne, sous le contrôle de l'US army est créé. La marine US se contente de soutenir les Marines décide de la création d'une escadrille de plus lourd que l'air. La flotte de dirigeables sous son contrôle suffit largement aux marins américains.

La mise au point d’un système de détection naval par électricité induite commence. Les antennes posent de sérieux problèmes. C’est l’intervention de Popov qui permet de mettre au point des antennes efficaces. Son intervention permet même d'améliorer encore le dispositif en permettant la mise au point d'un système complémentaire de détection de navire.

Toutefois, il évente le secret sur le système de détection français en avertissant les autorités russes. Devant l'hésitation des Français, le Tsar s’engage personnellement à garder le secret. Ce point lui permet de passer les commandes pour équiper ses principales garnisons et ses navires de ligne.

Fin de la reconstruction du « Foudre » comme porte avion. Lors des essais en mer, l'avion n°13 se perd en mer. L’avion et le pilote ne seront jamais retrouvés. Cela montre les difficultés de navigation aérienne sur les mers dès que l’on s'éloigne des navires. Contrairement, à un aérodrome terrestre, les navires sont mobiles et même s’ils ne bougent pas, les pilotes manquent de repères pour naviguer. Des études pour développer des instruments de navigation adaptés sont lancés. Malgré ces dangers, les possibilités offertes par les avions à une flotte de combat semblent infinies. L'étude d'un navire spécialement conçu à cet usage est lancé, mais en attendant la transformation d'un second navire sur le modèle du « Foudre » est commencé à la Seyne sur Mer.