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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Une entreprise française vraiment gonflée en pleine ère Steam Punk : Michelin (1)

26 Avril 2024 , Rédigé par Droopy Publié dans #steam punk

 

Michelin est une entreprise française mondialement connue. Mais ce que l’on ignore souvent, c’est que cette aventure industrielle, financière et technologique débute par une simple lettre en 1885.

Cette année là, les frères Michelin : Edouard et André reçoivent une lettre de leur tante. L’usine fondée par leur grand-père Aristide Barbier avec Edouard Barbier est en difficulté. Elle risque de fermer.

L’usine utilise le caoutchouc pour produire des tuyaux, des courroies et même des balles de jeux. André, ingénieur, dirige déjà une objet spécialisé dans les objets métalliques. Edouard a une formation en droit, mais suit à ce moment des études artistiques aux « Beaux-Arts ». Ils mettent tout entre parenthèse pour sauver l’entreprise familiale. Là, ils vont avoir une idée de génie. A cette époque, un nouveau mode de transport innovant fait son apparition : le vélocipède ! Mais, cet engin freine mal. Ce danger limite encore sa diffusion. Les frères Michelin inventent un patin de frein en caoutchouc. Ce dispositif, qui n’a toujours pas changer depuis, permet un freinage efficace… et silencieux ! C’est un succès ! L’entreprise est sauvée.

Mais l’entreprise n’est pas encore « Michelin ». Là encore, le hasard va jouer à plein.

Un matin un cycliste demande de l’aide pour réparer son pneu. Dunlop, vend des chambres à air depuis peu. Leur revêtement, fait de bandes de tissu collées et fonctionnel, mais long et peu pratique à réparer ou à remplacer. Ce que constate ce matin là les deux frères Michelin. Edouard remplace les bandes de tissus par une sorte de gaine en caoutchouc fixé à la jante par des vis. Le système est testé. Il est à la fois plus solide, mais il est surtout incomparablement plus simple à réparer. Quelques minutes suffisent. L’invention est rapidement brevetée. Et pour faire connaître ce nouveau produit, ils engage le cycliste Charles Terront pour le Paris-Brest-Paris de 1891. Équipé des nouveaux pneumatiques Michelin, il gagne la course avec plus de 8 heures d’avance sur le second. Les temps de réparation, ainsi que la solidité des pneu est remarqué et fait l’objet de nombreux articles. Voulant continuer sur ce mode de communication, André va créer la course Michelin entre Paris et Clermont-Ferrand. C’est un succès commercial remarquable. Mais les frères Michelin ne se reposent pas sur leurs lauriers. Ils adaptent avec réussite leur brevet à de nombreux autres véhicules. Une telle réussite attire l’attention de Dunlop qui attaque en justice Michelin. Ces derniers vont demander à un ami de faculté de les défendre. Le jeune Raymond Poincaré n’a pas encore conscience de son destin qui le conduira à la présidence de la république. Mais, il va se réveler à la hauteur de son destin. Il va découvrir l’invention d’un certain Thomson. Il a crée un pneumatique bien avant Dunlop. De ce fait, Dunlop ne peut revendiquer la paternité légale de ce système. D’attaquant, Dunlop se retrouve obliger de prendre du recul. Car, contrairement à Dunlop, le brevet Michelin porte sur l’utilisation du caoutchouc et sur les systèmes de fixation. Par sur le principe même du pneumatique. Le procès s’arrête vite et est conclu par un nom lieu.

Si l’entreprise Michelin a trouvé avec succès une activité plus que rentable, il lui reste à trouver une image qui deviendra celle de l’entreprise. Edouard à imagine un homme devant une tour de pneu. Il charge en 1898 l’illustrateur Marcus Rossillon, dit O’Galop de le mettre en image. Ce dernier va pousser à l’extrême l’idée initiale : Bibendum est né.

Il faut noter que contrairement aux pneus modernes, les pneus de l’époque ne sont pas recouverts de fibres de carbone. C’est pourquoi Bibendum sera de couleur blanche, comme celle des pneus Michelin de l’époque.

 

 

 

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