L’Amazonie, zone dévastée par les épidémies … et les Portugais au XVIe siècle.

On estime que l’Amazonie est peuplée depuis 13 000 ans. Lors de leur implantation, ils découvrent et apprennent à utiliser leur environnement. C’est ainsi que l’utilisation de drogues et de poisons, rendus populaires avec les nombreuses séries inspirées d’Indiana Jones, se perfectionne. Au delà de cette anecdocte, la culture du manioc, du maïs et des courges permet d’avoir des populations relativement importantes. Ces populations vont suffisamment se développer pour créer les nations signalées par les premiers Européens au XVIe siècle. Tout comme partout ailleurs, ces populations font du commerce (en utilisant le fleuve ) et se combattent régulièrement (en utilisant le fleuve… ).

Ce bel équilibre explose lorsque les Européens commencent l’exploration des bouches de l’Amazone. Sans le savoir, les Européens sont porteurs des germes de la peste et de la Variole. Les populations européennes ont subi de graves épidémies de peste et de Variole depuis la fin du moyen-âge. Mais malgré une mortalité effrayante, la majorité des populations se sont adaptées … et vivent avec. Les habitants de l’Amazonie n’ont jamais été confrontés à ces maladies. Faute de médicaments (les européens eux aussi n’ont pas de médicament contre la peste et la variole à cette époque), la mortalité sera telle que les nations de l’Amazonie vont s’effondrer.

A cette époque (1540), Pizarro commence à remonter le fleuve. Un chroniqueur de l’expédition, Gaspar de Carvajal, tente d’établir le dialogue avec les tribus qu’il croise. Si l’intention est louable, il va faire une erreur … amusante. Il croit comprendre qu’une tribu de guerrière réside plus haut dans le fleuve. Le lien avec les mythiques amazones de l’antiquité est rapidement fait. Par extension, le fleuve, et la région qui l’entoure, prend alors le nom d’Amazone. Cette expédition, ainsi que les suivantes, ne trouveront jamais les amazones… car elles n’existent pas.

A cette époque les Hollandais et les Français installent des comptoirs sur le fleuve. Ils seront repoussés par les Portugais lors du XVIe et XVIIe siècle au grand regret des populations locales. Si les français et les hollandais ne sont pas tendre, les tribus craignent plus les maladies que les européens. Mais les Portugais ont besoins de main d’œuvre. Si ils ne sont pas considérés comme des esclaves grâce à l’Église catholique, les portugais n’hésitent pas les déplacer en masse. Si il a résistance, la population est tout simplement massacrée pour servir d’exemple. Affaiblie par les épidémies, les nations amazoniennes sont incapables de résister. Pire, certaines s’allient aux Portugais pour mettre la main sur le territoire de leurs rivaux.

Cette main-d’œuvre est indispensable pour la culture du cacao, des cannes à sucre et du tabac. Car les européens ne savent pas cultiver ces plantes. Mais n’ayant pas connaissance de ce point faible, les peuples de l’Amazone se tuent à la tache pour le plus grand profit de l’Empire Portugais.