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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Un espoir pour de nombreux malades : l’implantation de puces dans le cerveau.

26 Octobre 2023 , Rédigé par Droopy Publié dans #robots, #divers

Dans de nombreux univers de Science fiction, des implants directement connectés au cerveau permettent à des hommes et à des femmes de se connecter à des robots, des engins où même à des vaisseaux spatiaux. Certaines versions de cette technologie permettent également de commander des membres artificiels. C’est cette idée qui a lancé de nombreuses équipes médicales à s’intéresser à la robotique.

Les personnes atteintes de paralysie sont toujours trop nombreuses. Mais un essai récent donne un nouvel espoir. L’implantation de puces dans le cerveau de Mr Keith Thomas, atteint d’une blessure au niveau de sa colonne vertébrale lui a permis d’avoir de nouveau des sensations et même de commander des mouvements à ses mains.

Dans ce cas, les puces ne servent pas à commander un effecteur artificiel, mais à établir un pont entre son cerveau et ses membres. Pour cela, il faut pouvoir comprendre l’ordre émis par le cerveau, le coder, le transmettre aux membres. La grande difficulté est de traduire les pensées et demandes pour en faire des commandes exécutables.

De telles dispositifs existent depuis des décennies, mais ils ne semblent pas suffisamment fiables pour être utilisés couramment. Dans ce cas précis, l’utilisation d’une intelligence artificielle apprenant « comment » fonctionne le cerveau de la personne semble parfaitement adaptée à cette tâche. Si cela est déjà porteur d’espoir pour de nombreuses personnes, il semble que le Feinstein Institutes (USA) a réalisé beaucoup mieux. Leur système est capable de transmettre au cerveau les informations collectées par le membre. La sensation de toucher, la préhansion, la douleur également, toutes ces informations nous semblent aller de soi. Pourtant elles manquent terriblement aux personnes en situation de handicap. La « rétroaction » est un aspect jusque là mis de côté. Non parce que cela n’était pas jugé important, mais tout simplement parcequ’on avait pas trouvé le moyen de le faire.

L’opération pour préparer une telle chose n’est pas simple : Elle a duré 15 heures pour la seule pose de l’implant dans le crane !!! Mais pour Keith Thomas, la simple possibilité de bouger son bras pour serrer er sentir pour la première fois sa sœur dans les bras était une chance qu’il ne fallait pas manquer.

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