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Système Arcadie, Secteur spatial de l'Impérium

Créer les infrastructures pour les drones.

11 Avril 2024 , Rédigé par Droopy Publié dans #robots

 

Inventer, fabriquer et produire des drones nécessite des chercheurs, des ingénieurs, des techniciens, des structures industrielles mais aussi, et on l’oublie souvent, des structures pour les tester, les vérifier et aussi les mettre en œuvre.

Le temps des drones de moins de 5 kg est révolu. Les drones deviennent des robots industriels imposants et lourds pour répondre aux besoins. Mais cette masse et leur capacité d’emport en fait des engins potentiellement dangereux en cas de soucis. Les tests doivent être plus précis et surtout à l’écart de toute habitation. Ce qui est une gageure, même dans un pays aussi peu densément peuplé que la France. Enfin, l’utilisation de drones pour le transport (y compris de passager ) implique de disposer de structures adaptées pour utiliser de tels engins.

L’aéroport de Bordeaux-Mérignac a décidé de relever le défit. A 500 m des pistes, un périmètre de 200m sur 200m est réservé aux seuls drones. Du fait de sa situation à proximité du bassin d’Arcachon et du domaine viticole, l’Aéroport croit au potentiel commercial d’un aéroport spécifique dédiés aux drones de transports. Cette zone sert aux essais de drones en zone aéroportuaire et un salon spécialisé ( UAV Show, salon européen du drone professionnel) s’y est tenue récemment.

Ces essais se font sous la surveillance et la participation de la a gendarmerie aérienne, de la DGAC (Direction générale de l'aviation civile) mais aussi et surtout des contrôleurs de l’aéroport.

Il faut noter que les aéroports de Paris ont décidé de leur côté de tester des lignes de drones « taxis » durant les JO de 2024. Toutefois, il faut noter que dans un premier temps, les drones partiront depuis les aéroports parisiens (Bourget, Roissy, Charles-de-Gaulle ) et les sites Olympiques. Mais surtout les drones seront pilotés… pour éviter tout problème. Ce qui en fait plus des « hélicoptères » spéciaux que de véritables robots.

Dans les deux cas, les vols prévus sont des vols locaux. Les drones étant des engins électriques ont une autonomie limitée. En attendant, la zone de « Test » de Bordeaux-Mérignac s’avère une structure appréciée des spécialistes du drone. Ils y disposent d’une zone de test « officielle » facilitant à la fois leurs essais, la formation des pilotes et l’utilisation professionnels de drones. De la même façon, les autorités apprécient d’avoir un endroit spécifique permettant de mieux comprendre les spécificités des drones et permettant d’insérer en douceur ces engins dans un trafic aérien existant.

Bordeaux Technowest, l’incubateur de start-up de Bordeaux Métropole, qui a participé à l’élaboration de cette zone d’essais, a décidé de passer un accord avec l’Armée de l’air, la DGA (Direction générale de l’armement) et la DGAC pour utiliser une zone d’essai plus importante. La zone d’essai existante sera reliée par un « corridor » aérien à la zone d’essais militaire d’Hourtin. Cette zone se situant au large est large de 5 km pour 100km de long ! Cette nouvelle structure représente une réelle opportunité pour les industriels, mais aussi pour les armées françaises. Elles peuvent ainsi observer en temps réel les évolutions technologiques de ces engins pour mieux les utiliser et s’y adapter.

 


 


 

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